10 trucs contre le mal des transports

Pâleur, suées et nausées sont les signes caractéristiques du mal des transports dont souffrent un grand nombre d'entre nous lors de nos déplacements. Alors pour voyager de bon coeur, prenez certaines précautions. Mettez en pratique nos astuces contre le mal des transports.
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10 astuces pour lutter contre le mal des transports

Voiture, avion, bateau, train, bus… tous les modes de transport peuvent nous rendre malade : malaise général, bâillements, transpiration, pâleur, somnolence, salivation, ralentissement du rythme cardiaque puis nausées et vomissements. Le terme médical pour le mal des transports est « cinétose ». Il survient lorsque le cerveau enregistre une discordance entre les mouvements que voient les yeux et ceux du corps perçus via l’oreille interne.

Suivez ces quelques conseils contre le mal des transports.

1. Évitez autant que possible les facteurs favorisant le mal des transports : mauvaises odeurs (tabac, cuisine, goudron, essence, etc.), confinement, bruits agressifs, anxiété, chaleur… Les sensations nauséeuses semblent plus importantes lorsque l’on est fatigué, mieux vaut partir sur les routes après une bonne nuit ou une sieste.

2. Mangez léger avant le départ. S'il ne faut pas partir le ventre vide (il se contracte plus facilement), il ne faut pas non plus faire un repas trop copieux ni trop gras. Le repas doit être léger, certes, mais comporter des aliments solides (féculents, bananes, tartines etc.). Privilégiez les sucres lents (riz, pâtes…). Ne prenez pas d'alcool.

3. Voyagez au frais : aérez au maximum, installez-vous près d'une fenêtre entrouverte, voire sur le pont du bateau.

4. En avion ou en bus mais aussi dans un bateau, placez-vous au milieu, les mouvements (et le tangage du bateau) y sont moindres. En voiture ou en bateau, installez-vous à l'avant.

5. Limitez votre attention visuelle : pas de lecture, de vidéos ni de jeux électroniques.

6. Placez-vous et regardez toujours dans le sens de la marche. En voiture, regardez par la vitre de devant (par le pare-brise). Fixez à l'extérieur un point à l'horizon. Essayez de stabiliser votre regard. Caler sa tête avec un oreiller pour éviter les mouvements réguliers de la voiture peut aider.

7. Sur un bateau, participez aux manœuvres, impliquez-vous pour vous occuper l'esprit. En voiture, prenez le volant. Le conducteur n'a pas mal au cœur car il anticipe les mouvements.

8. Mâchez du chewing-gum.

9. Buvez souvent par petites gorgées (de l'eau ou du sirop).

10. Si possible, faites des pauses toutes les 2 heures et allez vous dégourdir les jambes. Ne pas trop attendre pour proposer une pause en voiture, dès la sensation de malaise.

Coup de pouce en pharmacie

Si ces conseils ne sont pas suffisants, vous pouvez les compléter avec certains médicaments disponibles en pharmacie à prendre avant le voyage (antihistaminiques, hypnotiques). Certains médicaments qui limitent les nausées et les vomissements (antiémétiques) peuvent être utiles dont les antihistaminiques (dimenhydrinate, diphénhydramine) ou la metopimazine, celle-ci étant en vente libre). Ils sont à prendre une demi-heure au minimum avant le départ. Pour les cas les plus graves et chez les plus de 15 ans uniquement (sur prescription), un patch de scopolamine existe, à placer dernière l’oreille six à douze heures avant de partir et à garder tout le trajet.

Evitez de conduire un véhicule (en raison d’une baisse de vigilance possible) sous ces médicaments.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien. Il existe également des solutions douces comme l'homéopathie.

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Source : Danièle Festy et Anne Dufour, " Les huiles essentielles ça marche ! ", Editions Leduc ; " Le guide de l'automédication ", Editions Vidal.