Ménopause, qu'est-ce que je mange ?

La cinquantaine pointe le nez et avec elle l'inévitable ménopause accompagnée de la menace d'une prise de poids. C'est le moment de mettre en place une bonne stratégie alimentaire.
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De la périménopause à la ménopause

La ménopause, comme chacun sait, n'est pas une maladie féminine mais l'arrêt des règles. Ce terme vient de deux mots grecs : men qui signifie mois, menstrues et pausis : cessation, c'est-à-dire l'arrêt des fonctions ovariennes. Les ovaires prennent leur retraite et cessent leur boulot : production d'ovocytes (pour faire les bébés) et sécrétion d'hormones (progestérone et œstrogènes) qui exercent de multiples fonctions dans l'organisme.

Mais cette retraite, les ovaires ne la prennent pas brutalement. Ils travaillent de moins en moins, en tout cas irrégulièrement car, ayant vieilli, ils sont fatigués. Ce ralentissement de leur activité, c'est la périménopause, autrefois appelée préménopause et qui démarre vers l'âge de 47/48 ans en moyenne.

Cette périmonépause se traduit par un bazar dans les règles, un mois on les a, le mois suivant, pffttt ! rien. On se dit qu'on est enceinte (surtout si on a encore 35 ans dans sa tête !) mais c'est rarement le cas bien que l'on ait encore quelques ovocytes qui traînent dans le stock ovarien.

La périmonépause peut durer de 2 à 4 ans ça dépend de chacune d'entre nous : la durée statistique moyenne est de 3,8 années.

Quand les règles disparaissent définitivement, on est alors vraiment ménopausée : l'âge moyen est de 51,3 ans.

Ménopause et kilos en plus

Dès la périménopause, les kilos tentent de s'installer de préférence sur le ventre, comme les hommes.

C'est la faute à la disparition des œstrogènes qui intervenaient dans la distribution de la graisse, les dirigeant surtout sur les fesses et les cuisses, ce qui ne nous plaisait pas pour autant !

Mais si les œstrogènes interviennent dans la répartition des graisses, la prise de poids relève toujours du même constat : entrées alimentaires supérieures aux dépenses physiques, d'où stockage des calories superflues sous forme de gras.

Ces kilos de ménopause ne sont donc pas une fatalité. Si vous mangez de façon équilibrée et si vous vous bougez, vous les éviterez.

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Source : Lucas M, et al., Menopause. 2009 Mar-Apr;16(2):357-66 ; Lucas M, et al., American Journal of Clinical Nutrition, février 2009, 89(2):641-51.