Pain d’épices, le seul gâteau maigre, sans gras

Ou le pain d’épice, les deux orthographes existent ! Les Alsaciens en revendiquent volontiers la paternité. Mais il y a aussi le pain d’épices de Dijon, et celui de Reims. Quant à l’art du pain d’épices en Croatie du Nord, il a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité à l’UNESCO en 2010 ! 

On trouve la première définition du pain d’épice dans le Dictionnaire de l’Académie française en 1694 : « sorte de gâteau fait avec de la farine de seigle, du miel et des épices ».

Mais en fait, ce pain, le mi-king (pain-miel) était déjà consommé par les Chinois au 10 ème siècle. Il était avec ou sans épices. Gengis Khan et ses mongols l’y découvrirent quand ils s’emparèrent de la Chine du Nord. Ils le diffusèrent au cours de leurs pérégrinations, et jusqu’en Iran.

Les Arabes adoptèrent ce délicieux gâteau et le répandirent lors de leurs conquêtes.

Au Moyen-Âge, les Croisés le découvrent et en rapportent la recette en Europe. Le pain d’épices va vite se répandre un peu partout. Il était surtout fabriqué dans les couvents : les moines s’en régalaient mais aussi les nobles et les manants.

En 1596, Henri IV fit publier le statut particulier des pains d’épiciers, distinct de celui des pâtissiers. Ensuite, au 17ème siècle, ce furent les boulangers qui fabriquaient le pain d’épices.

La recette de base a toujours été la même : de la farine et du miel à parts égales mais les épices ont varié selon les régions.

Le pain d’épices est toujours le seul gâteau qui se fabrique sans aucune graisse.

Paule

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