Covid-19 : les 5 symptômes les plus fréquents selon votre statut vaccinal

Selon le dernier bilan hebdomadaire de Santé Publique France qui analyse les données du 10 au 16 octobre, la 8e vague de la covid-19 montre de premier signe de fléchissement.

Après cinq semaines d’augmentation, "le taux d’incidence s’est stabilisé à un niveau élevé à l’échelon national ainsi que dans la plupart des régions métropolitaines", précise l’organisme. Ainsi au 20 octobre 2022, le taux d’incidence était toujours supérieur à 500 malades covid-19 pour 100 000 habitants (531,3 ; -8% en 7 jours). 

Le variant BA.5 reste majoritaire en France

Le principal responsable des cas COVID observés cet automne est Omicron. Il circule de manière quasi exclusive dans l’Hexagone. Son sous-variant BA.5 (tous sous-lignages confondus) représentait 93% des séquences interprétables de l’enquête Flash S40 menée début octobre. 

Toutefois, les autorités sanitaires remarquent une montée en puissance de la nouvelle souche baptisée BQ.1.1. 

"Parmi les sous-lignages de BA.5, la détection du sous-lignage BQ.1.1 est en augmentation, avec 2%, 7% et 16% des séquences interprétables au cours des enquêtes Flash S38, S39 et S40, respectivement", remarque Santé Public France. L’institution précise ensuite : "il est cependant encore trop tôt pour évaluer le possible impact de BQ.1.1 sur la dynamique de l’épidémie".

Les mutations du SARS-CoV-2 ou même de ses variants peuvent entraîner des différences dans la contagiosité ou le tableau clinique de la COVID-19. 

Au Royaume-Uni où Omicron et BA.5 sont également omniprésents, l’application britannique ZOE Covid se charge de répertorier les symptômes des malades de la covid-19. Ce travail a permis d’identifier les signes les plus fréquents cet automne chez les vaccinés et non-vaccinés.

"Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les symptômes peuvent changer, notamment le fait que ceux qui ont été vaccinés présentent des symptômes moins graves, ainsi que davantage de cas signalés par des personnes plus jeunes, qui, selon nous, présentent également des symptômes différents et moins graves", ajoutent les responsables de l’étude anglaise.

"Les symptômes traditionnels précédents, tels qu'ils sont encore décrits sur le site Web du gouvernement, tels que l'anosmie (perte d'odorat), l'essoufflement et la fièvre se classent en bas de la liste, à 6, 29 et 8 respectivement", précisent-ils.