4 erreurs à éviter avec vos protège-slips

Bien que chahutés par les polémiques sur leur composition, les protège-slips font partie intégrante de la vie des femmes. Plus fins mais moins absorbant que les serviettes ou les tampons, ils sont généralement utilisés quand les flux menstruels sont moins importants (début ou fin de règle). Ils peuvent aussi protéger vos sous-vêtements des désagréments quotidiens : pertes blanches, transpiration, petites fuites urinaires…
Toutefois, des erreurs sont à éviter avec ces partenaires de l'hygiène intime :
Erreur n°1 : en porter tous les jours
L’usage quotidien de protège-slip est de plus en plus habituel chez la femme afin de garder ses sous-vêtements au sec et de les préserver des fluides corporels et de la transpiration.
Pourquoi : ces protections sont bourrées de produits chimiques. Elles peuvent être utilisées une ou deux journées avant ou après les règles mais n’en abusez pas, car nombre d’entre elles bloquent la transpiration et empêchent une aération correcte. "Cela favorise les risques d’irritations cutanées, voire d’infections urinaires, et augmente le risque de mycoses et d’infections vaginales s’il est porté tous les jours. Il ne faut pas oublier non plus que ce n’est pas normal de porter des protège-slips tous les jours. Une rééducation périnéale, réalisée de préférence avec une sage-femme, est indispensable", explique Amélie Châtelain.
Ce soin peut être réalisé à tout âge. Demandez conseil à votre médecin ou auprès d’une sage-femme.
En cas de douleurs à la miction ou de mauvaises odeurs, rendez-vous chez votre médecin traitant.
Erreur n°2 : ne pas le changer régulièrement
Il arrive que certaines femmes l’installent le matin et le laissent toute la journée sans s’en préoccuper.
En quoi est-ce une erreur ? "Lorsqu’on porte des protège-slips régulièrement, c’est souvent parce qu’il y a des pertes d’urine. La macération urinaire liée à la transpiration peut amener à développer des irritations cutanées", explique Amélie Châtelain.
Ainsi : il est important au contraire de changer de protège-slip plusieurs fois, à intervalles de 4 à 6 heures maximum.
Pensez-y : si vous êtes sujette aux mycoses, mieux vaut porter des sous-vêtements en coton, une matière qui permet une meilleure aération de la peau et des parties génitales.
De la même manière, évitez de porter des pantalons trop serrés qui favorisent l’apparition de mycoses et d’infections urinaires.
Erreur n°3 : ne pas se laver les mains avant de changer un protège-slip
Une bonne hygiène est essentielle, et tout particulièrement pendant les règles. Cela passe aussi par les mains.
Pourquoi : celles-ci véhiculent toutes sortes de germes qui peuvent se retrouver ensuite et se multiplier ensuite dans une atmosphère humide et chaude.
Comment l’éviter : lavez-vous les mains avant et après être allée aux toilettes et chaque fois que vous manipulez votre protège-slip, pour que celui-ci reste le plus propre possible.
Attention : n'épilez pas la zone qui entoure le vagin car les poils du pubis servent de protection naturelle. "Une épilation et une hygiène excessive des parties génitales déstabilisent la flore vaginale, entraînant des mycoses", explique Amélie Châtelain.
Erreur n°4 : utiliser des protège-slips contenant du plastique
Avant d’acheter une protection, il est important de s’assurer que le produit en question permet une aération optimale. Autrement dit, les protège-slips composés de matière plastique sont à éviter.
Pourquoi : le contact répété des parties intimes avec certaines matières, notamment plastiques, peut être à l’origine d’effets indésirables. Le plastique qui entre dans la composition de certaines d’entre elles ne permettent en effet pas l’évacuation de la transpiration. "L’humidité persistante et stagnante durant la journée prédispose aux irritations cutanées", explique Amélie Châtelain.
Pensez-y : il existe un grand nombre de protège-slips. N’hésitez pas à essayer plusieurs marques, avant de trouver celle qui vous conviendra le mieux.
Sources
Remerciements à Amélie Châtelain, sage-femme en région parisienne