Les mycoses vaginales en 4 questions/réponses

Entre 10 et 20 % des femmes développent des mycoses vaginales. Ces affections représentent l’un des premiers motifs de consultation en gynécologie. Bénignes, elles nécessitent un traitement simple puis la mise en place de quelques règles d’hygiène pour prévenir les récidives.
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À quoi sont dues les mycoses vaginales (candidose) ?

Très fréquentes, les mycoses vaginales sont bénignes. Il s’agit d’infections fongiques, c’est-à-dire qu’elles sont dues à un champignon nommé « Candida Albicans », d’où leur autre nom de « candidoses vaginales ». Ce champignon étant naturellement présent dans la flore vaginale, il est à l’origine d’une infection à l’occasion d’un déséquilibre. C’est par exemple potentiellement le cas après un traitement antibiotique, lors de la mise en place d’un traitement hormonal (pilule progestative), en tout début de vie sexuelle, lors de la ménopause, pendant la grossesse, lorsque l’hygiène intime est inadéquate (excessive ou inversement insuffisante), en cas de diabète, etc.

Autrement dit, les mycoses vaginales ne sont pas des infections sexuellement transmissibles, même si le champignon peut dans de rares cas se transmettre à l’homme (boutons rouges sur la verge) qui, en l’absence de traitement, peut alors potentiellement réinfecter la femme.

Quels sont les symptômes des mycoses vaginales ?

Parfois les mycoses vaginales sont asymptomatiques, mais c’est assez rare. Sinon, elles se manifestent par des irritations locales, des démangeaisons, des rougeurs, des petits boutons sur la vulve et par des pertes blanches également appelées leucorrhées. Peu abondantes, épaisses et friables, elles ont la consistance du lait caillé. La mycose peut aussi entraîner des sensations de brûlure lors des mictions et pendant les rapports sexuels. En cas d’inflammation de la vulve ou de la paroi vaginale associée, ces derniers peuvent être douloureux, voire impossibles.

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Source : Manuel Merck, Éditions Larousse. Le guide de l’automédication, Éditions Vidal.