Contraception d'urgence à l'école

En cas " d'extrême urgence et de détresse caractérisée ", les médecins et les infirmières scolaires pourront donner aux adolescentes une contraception d'urgence.

Les textes précisent qu'il ne s'agit " en aucun cas d'un substitut à une contraception régulière et responsable ". Le protocole d'organisation des soins en milieu scolaire comporte un chapitre sur la contraception d'urgence, qui contient notamment une " fiche infirmière " précise, détaillant les questions à poser aux adolescentes concernées, pour bien évaluer leur situation.

Deux cas sont ensuite distingués: soit la jeune fille est majeure, et dans ce cas, il est possible aux infirmières scolaires de leur donner un contraceptif d'urgence " à titre exceptionnel, notamment en cas d'éloignement géographique "; soit la jeune fille est mineure, et la délivrance directe du contraceptif n'est possible que si aucune structure sanitaire proche (médecin, pharmacien, centre de planning familial) n'est directement accessible et en cas cas " d'extrême urgence et de détresse caractérisée ".

Une rigueur et un suivi indispensables

Dans tous les cas, le texte met l'accent sur la recherche du contact avec la famille et les structures de soins voisines, et souligne que le contraceptif d'urgence ne peut être donné que si " le rapport sexuel remonte à moins de 72 heures ". Par ailleurs, l'infirmière doit contrôler la prise effective du contraceptif, et une suivi médical et psychologique des adolescentes est prévu, ainsi qu'une information sur la contraception et les maladies sexuellement transmissibles.

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Source : Prescrire rédaction " Norlevo° : Dispensation possible par les infirmières en milieu scolaire " Prescrire 2000 ; 20 (204) : 199.