Piscine privée : consignes contre la noyade

Chaque année, les pouvoirs publics réitèrent la campagne de prévention de la noyade. Pour l'instant, les efforts n'ont pas encore porté leurs fruits comme en témoignent les résultats préliminaires de l'enquête noyade 2006. Souhaitons qu'un impact positif soit rapidement visible, avant la de fin de la période estivale. Rappel sur la sécurité autour des piscines privées.
Sommaire

409 noyades en juin/juillet 2012, dont 33 en piscine privée

Concernant les noyades en piscine :

* 8% sont survenues en piscine privée familiale.

* 3% en piscine privée à usage collectif.

* 3% en piscine publique ou privée payante.

Selon les résultats préliminaires de l’enquête « Noyades 2012 » de l’Institut de veille sanitaire (Invs), entre le 1er juin 2012 et le 26 juillet, 409 noyades accidentelles ont été enregistrées, dont 193 (soit 47 %) en mer et 60 (15%) en piscine de tous types confondus, les autres accidents ayant eu lieu en plan d’eau, en cours d’eau ou dans d’autres lieux de baignades (baignoires, bassins…).

Toutes ces noyades ne sont heureusement pas mortelles, mais on déplore quand même sur la période 14 décès en piscine. Et parmi les 33 noyades ayant eu lieu en piscines privées familiales, 9 (27 %) ont été suivies d'un décès, dont 2 enfants de moins de 6 ans.

Parmi les 60 noyades en piscine, 21 (soit 35%) ont concerné des enfants de moins de 6 ans : 13 garçons et 8 filles.

Sachant qu’il existe une réglementation très stricte concernant la sécurité des piscines familiales, pourquoi encore autant de noyades ? C’est que malgré les équipements, la surveillance de chaque instant des enfants par les parents reste INDISPENSABLE.

L’équipement de sécurité des piscines privées

La loi prévoit les dispositifs suivants pour sécuriser votre piscine, qu’elle soit enterrée ou semi-enterrée :

  • Des barrières, des abris de piscine ou des couvertures : ces équipements empêchent physiquement l’accès au bassin et sont particulièrement adaptés aux jeunes enfants, à condition de les refermer ou de les réinstaller après la baignade.
  • Des alarmes sonores : elles peuvent informer de la chute d’un enfant dans l’eau (alarmes d’immersion) ou de l’approche d’un enfant du bassin (alarmes périmétriques), mais n’empêchent pas la noyade.

Pour en savoir plus sur ces dispositifs réglementaires : www.dgccrf.bercy.gouv.fr, rubrique ‘‘Sécurité des piscines’’.

Dans tous les cas, aucun de ces dispositifs ne remplace la surveillance active et permanente des enfants par un adulte !

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Source : Enquête noyade 2006 (Résultats intermédiaires à la date du 10 juillet), Institut national de veille sanitaire (InVS).