Manger du poisson sans risque : les recommandations

Le poisson étant un aliment très intéressant pour ses qualités nutritionnelles, il est recommandé d’en consommer deux à trois fois par semaine. Mais les bénéfices nutritionnels du poisson sont à mettre en balance avec les risques dans la mesure où ils sont susceptibles d’être contaminés par des substances chimiques et des micro-organismes. Pour manger du poisson en toute sécurité, les autorités sanitaires (Anses) viennent de formuler des recommandations répondant aux questions suivantes : qui peut manger du poisson, lesquels et comment ?
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Recommandations pour la population générale

Les poissons et les produits de la pêche peuvent être contaminés par des substances chimiques (PCB, methylmercure, dioxine) et par des micro-organismes (bactéries et certains parasites). De ce fait, pour que les bénéfices nutritionnels dépassent les risques, l’Anses a formulé les recommandations suivantes pour la population générale.

  • Consommer 2 portions de poissons par semaine, dont un poisson gras (à forte teneur en oméga-3) : saumon, sardine, maquereau, hareng, truite fumée…
  • Varier les espèces et les lieux d’approvisionnement.
  • Limiter à 2 fois par mois la consommation de poissons d’eau douce fortement bio-accumulateurs (anguille, barbeau, brème, carpe, silure).
  • Cuire à cœur le poisson de mer frais.
  • Pour une consommation de poisson cru : vider rapidement le poisson après achat ou demander au poissonnier de le faire puis le congeler pendant 7 jours dans un congélateur domestique avant de le consommer.
  • Éviter la consommation de coquillages s’ils ne proviennent pas d’une zone d’élevage autorisée et contrôlée.
  • Consommez les coquillages et fruits de mer crus dans les deux heures qui suivent la sortie du réfrigérateur.

Recommandations pour les populations sensibles

Les poissons d’eau douce fortement bio-accumulateurs (anguille, barbeau, brème, carpe, silure) sont à limiter à 1 fois tous les 2 mois chez les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants de moins de 3 ans, les femmes en âge de procréer, les fillettes, les adolescentes, et à 2 fois par mois chez les autres personnes sensibles (personnes âgées, immunodéprimées, etc.).

Les poissons prédateurs sauvages (lotte ou baudroie, loup ou bar, bonite, anguille, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon) sont à limiter chez les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants de moins de 3 ans.

Quant à l’espadon, au marlin, siki, requin et lamproie, ils sont à éviter dans ces mêmes populations.

Pour en savoir plus : http://www.anses.fr/fr/content/poissons-et-produits-de-la-p%C3%AAche-synth%C3%A8se-des-recommandations-de-l%E2%80%99agence

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Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), 5 juillet 2013, http://www.anses.fr/sites/default/files/documents/NUT2012sa0202.pdf.