Allergie aux pollens : saison tardive et virulente

Cette année l'attaque pollinique (pollens)a été virulente. Plus tardive qu'habituellement et plus forte, les Français ont largement souffert des stigmates allergiques et de réactions allergiques aux pollens.

La saison des pollens débute avec le printemps, entraînant avec elle des risques d'allergies. Mais cette année, le rhume des foins a été particulièrement violent. L'allergie aux pollens s'est déclarée plus tardivement qu'à l'accoutumée et plus fortement. A titre d'exemple, en région parisienne les allergologues n'ont jamais vu des pollens de bouleaux aussi virulents en mars et avril. Ainsi, alors qu'en début d'été les Français en ont généralement fini avec les stigmates allergiques, l'alerte qui persistait encore début juillet commence seulement à s'estomper, particulièrement pour les graminées.

La météo est coupable

La fautive est la météo. Un mois de mai pluvieux, immédiatement suivi d'une période de fortes chaleurs, s'est révélé particulièrement dangereux pour les personnes sensibles. En effet, moisissures atmosphériques et pollution à l'ozone liée à la chaleur forment le parfait cocktail allergique.

Conseils aux allergiques

Nez pris, yeux rougis et larmoyants, éternuements, inutile de vous réfugier dans les villes. Les pollens les plus allergisants, ayant la particularité d'être extrêmement petits, envahissent très facilement les cités. La montagne n'est pas non plus la solution, car avec les fortes chaleurs précoces du tout début de l'été, les pollens se sont répandus jusqu'à 1.800 mètres d'altitude. La meilleure solution pour éviter les crises d'asthme reste donc l'exil au bord de la mer. Le littoral est la seule région à peu près épargnée.Mais quel que soit le lieu de résidence, lavez-vous les cheveux chaque soir afin de ne pas disperser les pollens dans votre lit. Evitez les promenades à la campagne, et bien sûr suivez scrupuleusement votre traitement.

L'ampleur du rhume des foins s'est tellement accrue ces dernières années, que cette affection est devenue un problème majeur. Avec une fréquence multipliée par 4 en 30 ans, c'est aujourd'hui près de 40% de la population qui est concernée.

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Source : Réseau National de Surveillance Aérobiologique, Michel Thibaudon, directeur du RNSA, www.rnsa.asso.fr