Le poisson au secours du coeur

Les acides gras oméga 3 contenus dans les poissons gras comme la sardine, le maquereau ou le thon ont un effet cardio-protecteur. Ils diminuent le risque de mort subite par arrêt cardiaque chez les hommes bien portants et protègent ceux qui ont déjà subi les affres de l'infarctus.
Sommaire

Le rôle primordial de l'alimentation dans le développement et l'évolution des maladies cardio-vasculaires est aujourd'hui communément admis. En particulier, plusieurs études ont démontré l'effet cardio-protecteur des acides gras poly-insaturés oméga-3. Deux nouvelles études apportent des éléments chiffrés à ces données en montrant que la consommation de poissons gras, riches en oméga-3 diminue le risque de mort subite par arrêt cardiaque.

A quoi servent les oméga-3 ?

Les oméga-3 sont des acides gras participant à la constitution des membranes cellulaires. Leur apport dans l'alimentation est indispensable car notre organisme ne sait pas les synthétiser. On dit que ce sont des acides gras essentiels. Ils se trouvent en quantité importante dans les poissons gras comme le maquereau, le hareng, le saumon, l'anchois, le thon, le pilchard, le rouget, le flétan mais aussi dans les crustacés comme les crevettes et le homard. L'organisme peut aussi les fabriquer à partir d'autres acides gras contenus dans les huiles végétales, les noix et les graines.

Un risque de décès diminué de plus de 80% pour tous les hommes

Une étude américaine portant sur près de 300 hommes ne souffrant d'aucune maladie cardio-vasculaire, vient de montrer que le taux sanguin d'oméga-3 était étroitement corrélé avec le taux de mort subite par arrêt cardiaque. Les personnes consommant du poisson au moins deux fois par semaine possédaient en effet, un taux sanguin élevé en oméga-3 et voyaient leur risque de décès diminué de 81%.

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Source : Albert C., New England Journal of Medicine, avril 2002; Volume 346, N°15: 1113-1118. Marchioli R., Circulation avril 2002; Vol. 105 à paraître