Notre longévité est-elle dépendante de nos chromosomes?
Sommaire

Ce qu'il reste à comprendre

Phénomène excessivement complexe, le vieillissement en bonne santé correspond, entre autre, à la capacité d'échapper aux principales maladies liées à l'âge (les maladies cardio-vasculaires, le diabète, le cancer, etc.), aux oxydations cellulaires, mais aussi à une certaine capacité de « bien vieillir ». La génétique est une voie de recherche pour comprendre cette aptitude particulière. Aujourd'hui, aucune explication considérée isolément ne peut suffire à percer le mystère. Bien vieillir, c'est trouver l'équilibre optimal entre les différents facteurs propres à sa personne, son environnement, son mode de vie, ses facteurs de risques, etc.De plus, il faut envisager l'existence d'autres éléments et phénomènes encore ignorés à ce jour. Mais dans un premier temps, il y a beaucoup à attendre du décryptage des gènes du locus du chromosome 4.

Ce que l'on peut espérer de la thérapie génique

Les chercheurs savent augmenter la durée de vie des espèces animales rudimentaires comme les mouches drosophiles, certains vers (nématodes) ou les souris. On est bien loin de transposer ces techniques à l'homme. Les perspectives de traitement par la modification du code génétique restent rarissimes, mais envisageables, notamment dans certaines maladies du système immunitaire chez l'enfant. Le fait qu'un certain type de cancer, de diabète ou d'autres maladies aient une composante génétique, laisse envisager pour demain de nouveaux espoirs thérapeutiques, qui pourront de fait, jouer sur l'espérance de vie. Néanmoins, le capital génétique de chacun sera toujours lié à l'environnement. Imaginer vieillir indéfiniment n'est pas encore envisageable.

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