Ménopause : ces comportements à éviter pour mieux la vivre

Transition vécue parfois brutalement, la ménopause s’accompagne de profonds changements psychocorporels pour les femmes. Si certaines bonnes habitudes adoptées le long de la vie aident à se préparer et à traverser plus sereinement cette période délicate, d’autres, en revanche, favorisent voire accentuent certains désagréments à la ménopause. On fait le point avec Laurence Haurat, psychologue et nutritionniste, auteure de La Révolution ménopause (Solar et Dr Good éditions).
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La ménopause se caractérise par l’arrêt des règles pendant douze mois consécutifs. Cette période transitoire est précédée par la périménopause qui peut durer de deux à quatre ans. La ménopause forme un processus naturel dont l’installation se fait progressivement et qui survient autour de 51 ans.

Physiologiquement, la diminution puis l’arrêt de la production des oestrogènes charrie dans son sillage une cascade de changements, de nature et d’intensité différente selon les femmes.

Si l’expérience de la ménopause est vécue différemment d’une femme à l’autre, pour beaucoup, elle marque un chamboulement profond au niveau physique et psychologique.

Bouffées de chaleur, insomnie, constipation, fatigue, variations d’humeur, prise de poids… Pour certaines, les remous de la ménopause font office de séisme dont les déflagrations fragilisent et ébranlent l’équilibre personnel et le bien-être quotidien.

Si le phénomène paraît brutal et incontrôlable, en réalité certaines bonnes habitudes adoptées au cours de la vie peuvent aider à se préparer, et à atténuer les remous de la ménopause pour in fine, mieux vieillir.

A l'inverse, certains comportements peuvent jouer les catalyseurs de certains désagréments de la ménopaus e. Laurence Haurat, psychologue et nutritionniste, auteure de La Révolution ménopause (Solar et Dr Good) nous cite quelques exemples de gestes et habitudes à proscrire.

Pousser aux toilettes

Les femmes sont deux fois plus sujettes à la constipation, cette difficulté à aller à la selle, que les hommes. Certaines d’entre elles ont pris l’habitude de pousser aux toilettes dans l’espoir de favoriser la défécation. Une erreur qui peut coûter cher à la ménopause.

Pourquoi c’est une habitude à zapper : "Exercer une pression forte sur le plancher pelvien (ou périnée, un ensemble de muscles qui tapissent le fond du bassin, soutiennent les organes et sont responsables de la continence, ndlr) n’est pas anodin. Cela peut avoir des conséquences à la ménopause en favorisant les hémorroïdes, en créant des petites déchirures", met en garde Laurence Haurat. Pousser aux toilettes à répétition malmène le périnée et fait courir le risque de souffrir d’un prolapsus (une descente d’organes).

Améliorer son transit en traitant les causes de sa constipation, par exemple en vérifiant son alimentation (est-elle suffisamment riche en fibres, en eau, etc) peut être un moyen de ne plus pousser aux toilettes, et de s'épargner ce genre de contrariétés à la ménopause.

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Source : Merci à Laurence Haurat, psychologue et nutritionniste, auteure de La Révolution ménopause (Solar et Dr Good).