Chirurgie du vagin, des lèvres, de l'hymen : mode d'emploi
Sommaire

Les interventions chirurgicales génitales reconstructrices 

Dans quel cas peut-on recourir à l’hyménoplastie ?

Outre les raisons religieuses, une patiente peut aussi avoir recours à l’hyménoplastie pour se reconstruire physiquement mais aussi psychologiquement après un viol. Dans ce cas, l’opération est alors prise en charge par la Sécurité sociale. 

Cette opération se pratique sous anesthésie locale. Il s’agit de reconstruire un hymen à partir de la partie restante du précédent. 

Le laser contre la sécheresse vaginale 

Avec la ménopause, ou après une radiothérapie ou chimiothérapie, certaines femmes souffrent de sécheresse vaginale. Une technique, avec un laser intre-vaginal, permet de retrouver une bonne hydratation du vagin.  

Le laser efface les couches superficielles et trop sèches du vagin. Elles sont alors remplacées par des cellules plus jeunes, meilleures productrices de collagène. Souvent pratiquée par un gynécologue, la technique n’est pas remboursée par la Sécurité sociale. 

La reconstruction du clitoris 

Cette chirurgie s’adresse à des femmes victimes d’excision, l’ablation partielle ou totale du clitoris. Mise au point pour l’essentiel par le docteur Pierre Foldès, cette technique permet de récupérer un clitoris et les sensations qui vont avec. 

Remboursée en partie par la Sécurité sociale, cette chirurgie réparatrice, tant physique que psychologique, consiste à récupérer la partie interne du clitoris qui n’a pas été coupée, à le repositionner et le ré-innerver.

Les mutilations génitales féminines sont pratiquées dans 30 pays répartis sur trois continents, mais la moitié des victimes de l’excision vivent en Égypte, en Éthiopie et en Indonésie. Selon l’Unicef, chaque année, dans le monde, plus de trois millions de filles sont exposées au risque de subir des mutilations génitales féminines. En France, selon des chiffres de l’Ined datés de 2004, il y aurait 53.000 femmes adultes excisées.

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Source : Merci au docteur Benjamin Sarfati. Vous pouvez le retrouver sur son site
Étude de la Société Internationale de Chirurgie Esthétique et Plastique (ISAPS), publiée le 1er novembre 2018