10 aliments à éviter quand on a mal au ventre

Les sodas et jus de fruits industriels
L’excès de sucre et de fructose en particulier entraîne des désordres intestinaux, un transit accéléré et des flatulences. Notre microbiote intestinal (anciennement appelé flore intestinale) constitué de nombreuses bactéries se trouve alors modifié et peut perdre ses pouvoirs protecteurs.
L’eau reste donc la seule boisson indispensable (plutôt tempérée et non glacée), les sodas et autres boissons sucrées devant rester très occasionnels, comme peuvent l’être les boissons alcoolisées.
Les produits édulcorés dits sans sucre
Que ce soit pour surveiller sa ligne ou sa dentition, nous sommes tentés de nous tourner vers des produits "sans sucre", entendons par là, sans saccharose (le sucre de table). Or, ces différents produits contiennent des polyols, type d’édulcorants que l’on peut retrouver sous les noms de sorbitol, mannitol, xylithol, maltitol, etc. e n bref les produits sucrants se terminant en –ol.
Ces polyols, présents naturellement dans certains fruits et légumes, le sont fortement dans ces produits, provoquant désordres intestinaux avec un effet laxatif.
Les gommes à mâcher ou chewing-gums
Mâcher du chewing-gum à longueur de journée provoque un excès d’air avalé avec son lot de petits "renvois". En outre, les faux sucres que ces gommes contiennent, entraînent inéluctablement des ballonnements et des gaz.
D’ailleurs, on peut lire à la suite de la liste des ingrédients, même si cela est écrit en tout petit : "Une consommation excessive peut provoquer un effet laxatif". En conclusion, notre intestin a également besoin de se reposer pour fonctionner correctement, et ce d’autant plus si on lui fournit des substances fermentescibles en permanence.
La famille des choux
Sans être atteint du syndrome de l’intestin irritable, chacun a pu expérimenter, avec plus ou moins d’intensité, des troubles du transit tels ballonnements et flatulences, à la suite de la consommation de choux, chou-fleur, chou de Bruxelles ou encore haricot blanc.
Les navets, rutabagas mais aussi artichaut peuvent provoquer les mêmes effets. Il ne faut pas pour autant les éliminer totalement de notre assiette mais les consommer en très petite quantité, selon sa propre tolérance personnelle.
Les aliments à forte teneur en lactose
Parce que de nombreux adultes ont une carence en lactase, une enzyme permettant de digérer le lactose (sucre du lait), le lait est le premier aliment à éviter pour un meilleur confort digestif. Sous forme de boisson en tête de file (vache, chèvre...), le lait en poudre a une très forte teneur en lactose également, suivi du fromage blanc.
Mieux vaut donc privilégier les yaourts (nature) et les fromages, bien plus digestes et meilleurs pour notre microbiote.
Les aliments avec pépins
Parce qu’ils contiennent beaucoup de résidus, les pépins de certains aliments peuvent provoquer des désagréments digestifs chez des personnes sensibles. Ceux de la tomate, des fraises, kiwis, et même des petites graines non moulues comme le sésame ou le lin, pourraient se loger dans les villosités de notre intestin (nom de leurs cellules) et conduire à une inflammation de la paroi intestinale, d’où les douleurs ressenties. Il suffit donc d’épépiner ces légumes et fruits (si cela est possible) ou de les réduire en purée.
Les légumineuses consommées en trop grande quantité
La famille des légumineuses (lentilles, pois cassés, pois chiches, haricots rouges, etc.) est très intéressante pour compléter nos apports en protéines, minéraux et vitamines. Leur teneur en fibres est également très élevée et permet d’atteindre plus facilement les 30 g quotidiens recommandés par l’Anses*.
Ces fibres insolubles stimulent les transits intestinaux paresseux et limitent la constipation. En revanche, consommées à l’excès, elles entraînent d’inévitables ballonnements. Pour limiter l’irritation de la muqueuse du côlon, mieux vaut en consommer en petites quantités et de préférence en purée ou mixé en potage.
Les eaux et boissons gazeuses
Qu’elles soient naturellement gazeuses ou avec ajout de dioxyde de carbone, ces boissons amènent du gaz dans nos intestins, provoquant gonflement et sensation de ballonnements. À consommer donc avec modération, même si elles ne contiennent pas d’alcool !
Les graisses cuites en excès
En règle générale, manger en excès et trop gras provoque une sensation de lourdeur "qui pèse sur l’estomac" et des ballonnements. Pourquoi ? Tout simplement parce que la vidange gastrique est plus longue à s’effectuer, avec une digestion d’autant plus difficile avec des graisses cuites que crues.
Les additifs alimentaires
Que ce soit pour colorer, conserver ou améliorer la texture des aliments, de nombreux additifs figurent dans des produits transformés industriels. Parmi eux, les émulsifiants (E 400) qui rendent onctueuses une sauce ou une glace, sont suspectés d’abîmer la paroi intestinale en modifiant notre microbiote.
Des études scientifiques américaines l’ont démontré sur des rongeurs mais pas encore sur les humains. Dans le doute, mieux vaut limiter, voire supprimer, tout produit contenant des additifs suspects et privilégier des aliments non transformés dans nos assiettes.
Sources
Anses : Agence nationale de sécurité sanitaire, alimentation, environnement, travail.