Des rouges à lèvres plombés…

Plomb, cadmium, chrome et aluminium sont autant de métaux lourds retrouvés dans certains rouges à lèvres, selon une étude californienne publiée dans la revue  Environmental Health Perspectives. Or les femmes qui se maquillent tous les jours pourraient en absorber quotidiennement jusqu’à 87 mg…
© Istock

Des métaux lourds dans les rouges à lèvres

Des chercheurs californiens ont analysé un total de 32 gloss et rouges à lèvres et montrent ainsi que la plupart d’entre eux contiennent des métaux lourds : plomb, aluminium, chrome, cadmium et cinq autres métaux toxiques.

Ce constat n’est pas nouveau, mais si certains rouges à lèvres contiennent par exemple du plomb (le cas pour 24 rouges à lèvres sur les 32 examinés) à des teneurs très faibles et en deçà des limites autorisées, d’autres afficheraient des concentrations importantes qui pourraient à la longue avoir des effets toxiques, d’autant plus qu’appliqué sur les lèvres ce cosmétique s’absorbe facilement…

Selon Katharine Hammond, auteur principal de cette étude, les femmes qui appliquent tous les jours du rouge sur leurs lèvres en absorbent 24 mg, voire jusqu’à 87 mg pour les femmes qui se remaquillent régulièrement dans la journée !

Que retenir en pratique ?

Nombre de cosmétiques peuvent contenir des substances potentiellement toxiques, mais le plus souvent bien en deçà des limites acceptables. Il est important malgré tout de surveiller la présence des substances en question et leur teneur exacte, tout en incitant les fabricants à en diminuer les concentrations et idéalement à les éliminer de leurs produits.

En pratique également, on peut recommander aux femmes qui se maquillent beaucoup de se tourner vers les alternatives bio. Enfin, les enfants ne devraient pas jouer avec les cosmétiques. Quant aux jeunes filles, incitons-les à se maquiller le plus tard possible…

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : Environmental Health Perspectives, 2 mai 2013, doi:10.1289/ehp.1205518.