Les allergies aux animaux

Près d'un ménage sur deux possède un animal de compagnie, dont un sur deux est un chien ou un chat. Chiens, chats, oiseaux, hamsters, rats, lapins… partagent désormais notre intimité. Pourtant, ils sont très allergisants !
Sommaire

Quelle fréquence et quels allergènes ?

Ce sont leur peau, leur salive, leurs urines et déjections qui provoquent l'allergie et pas leurs poils comme on le croit généralement. Les personnes allergiques développent des réactions par contact direct avec les animaux, mais aussi par contact indirect. Leurs allergènes s'accumulent dans la maison et peuvent rester actifs jusqu'à deux ans après que l'animal ait quitté les lieux. Les manifestations allergiques se présentent sous la forme d'asthme, de conjonctivite, d'eczéma, de rhinites, d'urticaires de contact.

Allergie au chat et au chien

L'allergène du chat est le plus virulent après celui des acariens. Il semblerait que les chats noirs soient les plus allergisants. L'allergène est produit par la salive, mais aussi par les glandes sébacées et les glandes anales. Les allergènes du chien sont présents dans les squames, la salive et l'urine. Si vous êtes allergique au chat ou au chien, la meilleure solution consiste à vous en séparer, même si cette décision est difficile à prendre. Dans le cas contraire, il faut veiller à laver l'animal au moins une fois par mois ou le frotter avec un gant humide une fois par semaine, le brosser à l'extérieur, nettoyer très régulièrement son panier et sa litière, lui interdire l'accès aux chambres et surtout aux lits, s'équiper d'un purificateur d'air, changer régulièrement de vêtements, aspirer matelas et oreillers.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : "Aroma Allergies", Dr Jean-Pierre Willem, Albin Michel, 2006. "Les animaux de compagnie en Belgique: un enjeu de consommation", communiqué de presse du CRIOC, février 2006.