Préservez votre souffle !
Sommaire

À éviter

  • Faire l’autruche ! La mesure du souffle devrait être en effet, à l’instar de la pression artérielle ou des pulsations cardiaques, prise régulièrement.
  • Banaliser les symptômes associés à une anomalie du souffle et témoins d’une maladie respiratoire, qu’il s’agisse d’une toux ou d’un essoufflement. On fonctionne dans ces cas à l’économie ; or la réhabilitation à l’effort est une part essentielle du traitement des BPCO. Un réentraînement qui n’augmente pas la capacité respiratoire, mais permet d’améliorer les performances, comme pour un sportif.
  • Tourner le dos à l’activité physique. Elle n’est pas interdite même pour les asthmatiques, au contraire… À condition que l’air ne soit pas froid, sec et/ou pollué, tous les sports sont permis (hors la plongée bien sûr), éventuellement précédés d’une bouffée de bronchodilatateur à courte durée d’action.

Avis d'expert

Pr Alain Didier, Président de la Société de pneumologie de langue française et chef du service de pneumologie-allergologie de l’hôpital Larrey, Toulouse.

« Dans certains cas, il est possible de récupérer du souffle. »

  • Si l’on souffre d’un asthme, on peut reprendre du souffle, à condition de prendre son traitement régulièrement et contrôler la maladie périodiquement.
  • Pour la BPCO, on peut seulement éviter qu’il se dégrade davantage et on apprend à mieux faire… Grâce à la réhabilitation respiratoire, les capacités physiques et l’endurance sont augmentées, le handicap à l’effort diminué, on perd du poids, bref, on peut faire plus avec la même quantité de souffle.
  • En cas d’apnées du sommeil, les bronches étant indemnes, l’obstruction siégeant au niveau du pharynx, la récupération est complète.
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Source : Préservez votre souffle, article du magazine Bien-Etre & Santé n°305 d'octobre 2013