6 plantes qui nettoient votre organisme

La chlorella ou chlorelle : un nettoyant multi-usage 

Riche en chlorophylle, la chlorelle ou chlorella est une algue d’eau douce. C’est l’une des plantes les plus détoxinantes qui agit sur tout l’organisme.

Une étude japonaise rapporte ainsi que des femmes ayant consommé de la chlorelle en compléments alimentaires avant leur grossesse présentaient moins de toxines dans leur lait.

Elle peut toutefois provoquer une crise de détoxination qui se manifeste par des maux de tête, des vertiges, des nausées, des troubles cutanés et une allergie.

Il est donc nécessaire de commencer sa cure par de petites quantités, soit une cuillère de poudre de chlorelle par jour afin de vérifier si elle est bien tolérée.

Il vaut mieux l’éviter si on souffre d’hypertension et autres problèmes cardio-vasculaires car la chlorelle peut modifier l’action des traitements. Il n’est pas conseillé non plus de la prendre en continu, mais plutôt sous la forme d’une cure de 2 semaines.

L’ail des ours ou ail sauvage : plus fort que l’ail 

Souvent associé à la chlorelle dans les compléments alimentaires, l’ail des ours se distingue par sa richesse en vitamine C. On lui attribue aussi un pouvoir amincissant, purgatif et dépuratif plus important que l’ail commun. Comme la chlorelle, elle agit sur la tension.

Il faut donc s’en méfier si on prend des traitements anticoagulants. On évitera une cueillette abusive pour ne pas épuiser sa source et on sera très vigilant car l’ail des ours peut se confondre avec d’autres plantes, notamment le muguet. Il existe également en pesto ou en paillettes séchées, à saupoudrer dans sa cuisine.

Le charbon végétal : une éponge à métaux lourds 

Le charbon est le résultat d’une double combustion d’une plante, le bambou ou les coques de coco en Asie, le frêne ou le peuplier dans nos régions. Il dispose d’un haut pouvoir absorbant. Il peut ainsi capter des gaz, mais aussi des métaux lourds, des pesticides, des médicaments, des stupéfiants, des additifs, des toxines ou même des bactéries.

Il est ensuite éliminé dans nos selles qui prennent alors une couleur noire. On le prend en cure, à raison de 2 cuillères par jour pendant 2 semaines. Préférer le charbon dit activé.

Le bouleau : un draineur

Dans le bouleau, toute la plante dispose de la faculté de drainer l’organisme par les reins. Qu’il s’agisse de ses feuilles, sa sève ou son écorce dont on fait un jus. Au printemps, sa sève fraîche détoxine autant qu’elle reminéralise.

Très diurétique, le bouleau ne convient pas aux personnes qui souffrent d’une insuffisance rénale ou cardiaque car il double l’effet des médicaments diurétiques. On ne dépassera pas non plus 3 semaines de cure.

La bardane : un assainissant de la peau

En cas de problème de peau, c’est vers la Grande Bardane qu’il faut se tourner. Elle régule la sécrétion du sébum et améliore ainsi l’acné. Adoucissante, elle agit sur les démangeaisons et l’inflammation. En début de cure, on peut toutefois constater une exaspération des problèmes cutanés et notamment des boutons qui “sortent“.

C’est son action stimulante sur le foie et les reins qui améliore ainsi l’état de la peau. On ne lui connaît pas de contre-indication. Mais, comme toutes les plantes, on évite de l’utiliser lors d’une grossesse d’autant plus qu’elle stimule les contractions utérines. Elle peut se prendre sous la forme de tisane ou de compléments alimentaires. En cure de 2 ou 3 semaines.

Le chardon-marie : un dynamisant du foie

In vitro, le chardon-Marie pourrait activer certains enzymes du foie. Ce qui favorise alors l’élimination des toxines et notamment des médicaments. Fonction dont se charge le foie. Une étude a également signifié qu’elle diminue les effets néfastes de l’alcool. Enfin, le Chardon Marie peut avoir un effet laxatif. Cette plante est contre-indiquée chez les hypertendus et les personnes allergiques aux Astéracées.