Régime amaigrissant : les recommandations avant l’été

L’été arrive et nous voulons tous maigrir, y compris les plus minces ! Alors que les médias font la pleine promotion de toutes sortes de régimes, les autorités sanitaires rappellent les risques pour la santé des régimes amaigrissants et renouvellent des recommandations de bons sens.
© Istock

Tous candidats à l’amaigrissement, même les plus minces !

Selon une enquête de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) menée en 2007 (étude Inca), plus de 30% des femmes de poids « normal » et 15 % des femmes « minces » avaient suivi un régime amaigrissant durant l’année ou durant l'année précédant l’enquête.

Quant à l’étude Nutrinet, elle montre que « près de deux femmes sur trois de poids normal font des régimes et 27% des hommes de poids normal disent souhaiter maigrir ».

Autrement dit, cette « quête de la minceur » concerne tout le monde.

Inquiètes, les autorités ont mené une expertise pour évaluer les risques liés au suivi des régimes amaigrissants. Les résultats publiés en 2010 pointaient « le fait que les régimes amaigrissants pratiqués sans recommandation, ni suivi d'un spécialiste, pouvaient présenter des risques pour la santé ».

A l’approche de l’été, il importe de rappeler cette conclusion et les mises en garde qui en découlent.

Régime amaigrissant : quelles recommandations aux personnes qui souhaitent perdre du poids ?

  • En l'absence d'excès de poids, les régimes à visée amaigrissante sont des pratiques à risques. Aussi, en dehors des situations où une perte de poids se justifie médicalement, il est déconseillé d'entreprendre un régime, en particulier lorsqu'il fait appel à des pratiques alimentaires déséquilibrées et peu diversifiées.
  • En termes de santé, rien ne peut remplacer une alimentation équilibrée et diversifiée.
  • La clé pour ne pas prendre ou reprendre du poids est de veiller à ce que les apports énergétiques journaliers ne dépassent pas les besoins.
  • Enfin, pour réduire les risques de prise de poids, au même titre que l'on veille à ses habitudes alimentaires, il faut veiller à limiter sa sédentarité.

En clair, éviter de manger si l'on n'a pas faim, et ne pas continuer à manger au cours d'un repas si l'on n'a plus faim. Pour cela, il est important d'être à l'écoute des signaux de faim et de satiété.

Privilégier les déplacements à pied ou en vélo, limiter les périodes trop statiques, et si ce n'est pas déjà le cas, avoir une activité physique plaisante pour qu'elle puisse être régulière.

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Source : Communiqué de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), 8 juin 2012.