Le sport chez l'enfant : oui, mais pas trop !
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Le sport doit être bien adapté à l'enfant

L'enfant ne retirera de bénéfices que si le sport pratiqué correspond bien à ses possibilités physiques d'une part et à ses envies d'autre part.

Il est en effet très important de laisser l'enfant choisir le sport qu'il souhaite pratiquer.

Sachez qu'il n'existe pas un sport meilleur que l'autre et qu'imposer un sport à un enfant risque de conduire à un échec ou à un abandon.

Généralement, on considère que la pratique du sport débute réellement vers l'âge de 7 ans (même si une activité physique peut évidemment être pratiquée avant, comme en témoigne la vogue des bébés nageurs et des « baby sports »).

A 7 ans, le schéma corporel est bien en place et l'enfant a bien intégré l'équilibre, la coordination, le contrôle du geste ou encore les notions de force et de vitesse.

A partir de là, l'enfant peut pratiquer un sport au stade d'initiation.

Puis entre 8 et 12 ans, vient la phase de perfectionnement, et éventuellement la compétition. Dans cette tranche d'âge, le tonus musculaire se développe, mais le risque physique apparaît également.

Toute pratique sportive comporte des risques

L'organisme de l'enfant évolue de façon permanente, notamment au niveau de la stature, du poids, des os et des cartilages.

Ces modifications, qui rendent l'enfant vulnérable, nécessitent une surveillance de l'enfant s'adonnant à une activité sportive, surtout s'il y consacre plusieurs heures par semaine.

En dehors de l'accident imprévisible, un entraînement sportif trop intense ou mal équilibré entraîne une souffrance de l'organisme. Souvent, le premier signal d'alarme est une douleur persistante.

Dans d'autres cas, il peut s'agir d'une fatigue anormale, de problèmes de sommeil, d'un manque d'appétit ou de résultats scolaires en baisse.

A plus long terme, une pratique sportive trop importante ou mal adaptée peut entraîner des lésions des cartilages de croissance, qui peuvent se fissurer ou même se fracturer. Ces lésions risquent alors de compromettre la croissance de la zone atteinte.

Avant d'en arriver à ce stade, il est donc très important d'apprendre à l'enfant à reconnaître et à exprimer sa douleur, de façon à pouvoir diminuer la sollicitation de la partie du corps en cause et à adapter le rythme d'entraînement.

La prévention est essentielle en ce domaine, notamment par l'hygiène de vie. Chez l'enfant, celle-ci consiste à respecter des alternances bien adaptées entre les temps de repos, de travail à l'école, de sommeil, de sport et de loisirs. Sans oublier, bien sûr, une alimentation équilibrée !

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