Manger mieux pour une meilleure mémoire

La diététique s'intéresse à la valeur alimentaire de ce que nous mangeons, mais surtout aux maladies provoquées par les mauvaises habitudes à table. C'est pourquoi il existe déjà un certain nombre de régimes spécifiques : pauvre en cholestérol ou en calories (surpoids), sans sel (insuffisance cardiaque), sans fibres (problèmes de colon), diabétique, etc. Les troubles de la mémoire, fréquents au cours du vieillissement, sont-ils, eux aussi, dépendants de notre assiette ? Voici quelques éléments de mise au point.

Le carburant du cerveau est le glucose, mais quels rôles jouent les lipides et les protides ?

Pour bien fonctionner, le cerveau a autant besoin d'oxygène que de sucre. Une mauvaise régulation du glucose, surtout par manque d'apport, est en effet responsable d'une baisse des performances cérébrales. Un groupe de chercheurs de l'université de Toronto s'est intéressé au rôle des autres nutriments, c'est-à-dire des protides et des lipides. Leurs résultats sont plutôt captivants: ils suggèrent en effet que chaque nutriment, même pris isolément, augmente globalement les capacités du cerveau. Pourtant, les mécanismes sont distincts et mettent en jeu des régions cérébrales bien différentes. Si de telles données ne suffisent pas à démontrer qu'un régime alimentaire particulier est susceptible d'accroître les performances de la mémoire, ils renforcent l'idée que les règles d'hygiène diététique de base sont sûrement indispensables.

Finalement, protéger sa mémoire, c'est surtout manger et vivre sainement

Il vaut mieux voir les choses de façon globale: la mémoire est une fonction du cerveau et le cerveau est un organe qui comme les autres dépend de l'état de santé général. Ainsi, ce qui est bon pour l'organisme l'est aussi pour les fonctions de mémorisation. Voici quelques grands principes relativement faciles à appliquer:- adopter une alimentation équilibrée, sans excès de calories apportées par les graisses ou le sucre;- réduire ou supprimer la consommation toxique d'alcool et de tabac;- limiter la prise de médicaments agissant sur le système nerveux: notamment somnifères, tranquillisants;- conserver une activité physique régulière.Les travaux de recherche nous donneront peut-être un jour une attitude diététique spécifique pour garder une bonne mémoire. En attendant, il faut surtout s'astreindre à bonne hygiène de vie et à utiliser régulièrement et sans retenue sa mémoire, le maintien de ses capacités en dépend !

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