10 conseils pour préparer son dîner sans grignoter

Vérifier si le déjeuner est complet et équilibré
Très souvent escamoté par les personnes actives, le déjeuner peut être pris trop rapidement sur un coin de table, debout ou devant son ordinateur. Dans ces cas-là, il a toutes les chances d’être déséquilibré et pas assez calorique.
Manger une salade composée, par exemple, nécessite d’y mettre des protéines (œufs, jambon, poissons en boîte…), des féculents (riz, quinoa, lentilles…), des légumes crus et/ou cuits, un assaisonnement, et de terminer par un produit laitier (sauf si on ajoute du gruyère ou de la féta dans la salade) et un fruit. La préparation du dîner en sera plus sereine !
Prévoir une collation vers 16h/17h
Pour ceux qui ont un petit estomac ou qui ont pris un déjeuner trop léger, la collation est impérative sous peine de se jeter sur la baguette tiède achetée juste avant de rentrer ! Que prendre dans ce cas ?
Un fruit complété par un yaourt (ou fromage blanc) ou 2 à 3 tranches de pain avec une portion de fromage ou encore une dizaine d’amandes avec 3 pruneaux. Tout dépend de vos goûts et de votre organisation de la journée.
Avoir une activité physique avant le dîner
Grignoter le soir, une fois rentré à la maison, est une façon chez certaines personnes de décompresser et de se détendre.
La meilleure façon d’atteindre cet état apaisé est la pratique d’une activité physique, quelle qu’elle soit, à condition d’y prendre du plaisir : vélo, natation, danse, aquabiking, course à pied, ou tout simplement la marche durant 30 à 45 minutes.
Il n’est plus à prouver aujourd’hui tous les bienfaits d’une activité physique, sur la prévention de maladies cardio-vasculaires par exemple ou sur le bien-être psychique.
Instaurer un rituel en rentrant chez soi
Les habitudes peuvent avoir du bon, surtout lorsqu’elles permettent à notre cerveau de décompresser. Prévoir un petit quart d’heure (ou plus pour ceux qui peuvent) pour se "poser" en rentrant du travail est primordial avant d’enchaîner sur la préparation du dîner, entre autres.
Le premier réflexe ou "rituel" à adopter est de boire, car en général, l’hydratation n’a pas été suffisante dans la journée : se préparer un thé, une tisane ou un mug de soupe ou de gaspacho selon ses goûts et faim qui arrive, puis le déguster assis en prenant son temps.
Ce sas de décompression permettra d’éviter les grignotages compulsifs de ce début de soirée.
Planifier ses repas à l’avance
Sans aller jusqu’à élaborer un planning hebdomadaire de ses menus, prévoir la composition de son dîner, même quelques heures seulement auparavant, évite de réfléchir devant son réfrigérateur et de se laisser tenter par un aliment à grignoter.
Notre cerveau sera déjà programmé à éplucher des légumes, mettre de l’eau à chauffer pour des œufs durs ou du riz, etc.
Dîner suffisamment tôt, si possible
Notre organisme est ainsi fait qu’il ressent la faim toutes les 4 heures environ. Déjeuner à midi, ou même à 14h, ne nous permet pas d’attendre sereinement 20h pour dîner, voire 21h pour certains.
Si la vie sociale et familiale le permet, avancer l’heure du dîner serait idéal pour éviter le grignotage intempestif ; cela est d’autant plus vrai pour les ados qui n’ont plus faim ensuite au moment de passer à table.
Vider les placards des aliments "pièges"
En règle générale, nous grignotons des aliments très caloriques pour calmer la faim qui se fait sentir. Pour certains, ce sera plutôt des aliments sucrés (et gras), et pour d’autres plutôt salés (et gras).
Gâteaux, biscuits apéritifs, mélange de fruits oléagineux et secs ou plus simplement du pain, fromage et charcuterie, tous ces aliments peuvent être achetés avec parcimonie, sans réserve abondante pour éviter tout grignotage abusif !
Préparer son dîner en buvant une soupe ou gaspacho
Alors que nos besoins hydriques quotidiens avoisinent les 3 litres d’eau (la moitié sous forme de boisson - l’eau principalement - l’autre moitié représentant l’eau contenue dans les aliments), nombre d’entre nous n’avons pas assez bu d’eau dans la journée.
Prendre l’habitude de démarrer la soirée en buvant une tasse de gaspacho ou soupe tiède-chaude, nous permet de remplir le contrat et de préparer le dîner plus sereinement.
Ne pas faire ses courses le ventre vide
Lorsqu’il manque un ou plusieurs ingrédients pour préparer le dîner, partir le ventre vide faire ses courses est une très mauvaise idée !
Tous nos sens sont alors en éveil et les enseignes de supermarchés le savent bien en faisant cuire sur place pain, gâteaux, poulet rôti, etc., ou en nous attirant par des ventes flash ou panneaux publicitaires placés au bon endroit, sans parler des packagings attractifs. Notre ventre affamé a bien du mal à résister !
Noter les aliments grignotés
Il peut être très facile de se voiler la face et de se dire que le "petit" grignotage durant la préparation du dîner ne représente pas grand-chose. Pour en être bien sûr, il serait intéressant de noter sur un carnet les aliments ainsi grignotés sur quelques jours voire une semaine, et analyser à tête reposée ce qu’ils représentent.
Il n’est pas rare d’être surpris par la quantité ingérée et surtout par la valeur calorique qui peut représenter 1/3, voire la moitié d’un dîner. Les conséquences de ces grignotages sont multiples : prise de poids sur le moyen-long terme et repas déséquilibrés qui peuvent amener des carences en vitamines, minéraux et fibres essentiels à notre organisme.
Récapitulatif
