Hallux valgus ou oignon : la chirurgie en 8 questions

L'Hallux valgus ou oignon correspond à une déformation caractéristique de l'avant-pied. Disgracieuse, gênante, voire très douloureuse, cette affection peut nécessiter de recourir à la chirurgie. Les techniques ont grandement évolué, rendant l'opération moins invasive avec une meilleure récupération.
© Istock
Sommaire

Qu'est-ce qu'un Hallux valgus ?

Fréquent, particulièrement chez les femmes qui portent escarpins et talons hauts, l'Hallux valgus désigne une déformation du gros orteil : l'extrémité de celui-ci dévie vers l'intérieur et sa base fait saillie. A la longue, l'oignon peut provoquer des douleurs parfois très intenses, gêner la marche, voire empêcher de se chausser. Par ailleurs, un Hallux valgus risque de déformer les orteils voisins, avec risque de griffes et de cors aux pieds.

Aujourd'hui, grâce aux progrès techniques, on n'attend plus que l'Hallux valgus évolue vers une forme sévère ou s'accompagne de complications pour intervenir chirurgicalement.

Quelles sont les informations pratiques qu'il faut retenir concernant la chirurgie ?

Avant l'opération

1) Combien de temps dure l'hospitalisation ?

Dans certains cas, cette chirurgie s'effectue en ambulatoire, c'est-à-dire que le patient entre à l'hôpital le matin et rentre chez lui en fin de journée.

Dans d'autres cas, tout dépend du type d'intervention, l'hospitalisation dure 48 heures.

2) Anesthésie générale ou intervention en ambulatoire ?

Le plus souvent, une anesthésie générale n'est pas requise, elle est donc locale.

3) Peut-on opérer les deux pieds à la fois ?

En cas d'atteinte bilatérale, on recommande généralement d'opérer un pied, puis l'autre, à une dizaine de jours d'intervalle. Le handicap serait trop important avec une perte de bénéfice pour la rééducation du pied opéré.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : Le Quotidien du médecin, 12 décembre 2008.