Faire face à la maladie d'Alzheimer
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Est-ce que ça vous regarde ?

Difficile de conseiller son père ou sa mère au sujet de son conjoint, même si c'est également notre parent ! Un, c'est un peu s'immiscer dans l'intimité de leur couple. Et deux, beaucoup d'aînés refusent d'accepter la maladie et la séparation qu'elle implique à long terme. Mieux procéder avec délicatesse ! On peut commencer par suggérer les services d'une femme de ménage par exemple. C'est un excellent moyen d'introduire un tiers sans traumatiser personne et d'éviter que celui qui n'est pas atteint ne s'enferme dans son rôle de soignant, ne culpabilise à chaque fois qu'il ne se sent pas à la hauteur, voire ne s'épuise.

En parler aux plus jeunes

Il est indispensable de parler de la maladie aux enfants et petits-enfants... surtout lorsqu'on accueille le malade chez soi ! Quel que soit leur âge, exposez-leur la situation en termes simples et le plus sereinement possible. Dédramatisez par exemple en mentionnant la prise d'un traitement contre la maladie. Les plus petits, pour qui manger avec les doigts ou répéter plusieurs fois la même chose paraît naturel, sont rarement dérangés par le comportement de leurs aïeux et peuvent s'avérer d'un grand soutien. Une relation de grande intensité s'instaure souvent entre les tout jeunes et des malades hypersensibles qui ne communiquent bien souvent presque plus que par l'affectif. Les choses sont plus délicates avec les ados. Parlez-en avec eux chaque fois que ce sera nécessaire, et veillez à les impliquer. Cela évitera qu'ils ne se sentent « en dehors ». Confiez-leur des tâches en fonction de leurs capacités, même modestes !

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Source : Vivre Plus n°29.