Endométriose : les traitements... et leur efficacité !
Sommaire

Des chirurgies plus invasives

Mais l'endométriose est une maladie profonde, qui peut infiltrer certains organes. Les symptômes dépendent alors de la localisation : troubles de la miction ou de la défection, douleurs nerveuses… La chirurgie est proposée aux cas les plus complexes et résistants.

Les médecins tentent, autant que possible, de limiter ces opérations mutilantes, car elles peuvent provoquer des effets secondaires difficiles à vivre.

"Il y a deux ans, une enquête a montré qu'un millier de femmes avaient été opérées du côlon, illustre Xavier Fritel. C'est une situation difficile car les femmes s'exposent à un risque de dérivation des selles, une stomie, des complications parfois graves."

Des récidives peuvent survenir si des lésions n'ont pas été retirées. Là encore, leur prise en charge dépend des projets de la femme concernée, car des opérations répétées peuvent entraîner des troubles à long terme.

L'assistance médicale à la procréation

On estime que 40 à 50 % des femmes ayant une endométriose souffrent également d'infertilité, sans que l'on puisse réellement expliquer cette association. Les patientes peuvent alors accéder aux différentes techniques d'aide médicale à la procréation (AMP).

Les résultats sont plutôt positifs : d'après le Pr Michel Canis, cité par un document de l'association EndoFrance, plus d'une femme sur quatre accouche dès la première FIV. L'infertilité n'est donc pas une fatalité. D'ailleurs, avant la chirurgie, une conservation des ovocytes est souvent proposée.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : Endométriose, une maladie gynécologique fréquente mais encore mal connue, Inserm, consulté le 16 mai 2018
Définition de l'endométriose, association EndoFrance, consulté le 16 mai 2018
Recommandations sur la prise en charge de l'endométriose, HAS et CNGOF, décembre 2017