Reconnaître l'endométriose

Le diagnostic se fait souvent cinq ans après le début de la maladie. L'endométriose reste souvent ignorée ou sous-estimée. Pourtant une prise une charge médicale et chirurgicale peut venir à bout des douleurs et mettre l'endométriose en veilleuse...
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Les douleurs de l'endométriose... Le silence du diagnostic...

Vous avez décidé d'avoir un enfant. Vous arrêtez donc la pilule et commencez à observer des douleurs diffuses au niveau de l'abdomen. Le test de grossesse tarde à se montrer positif et vos douleurs persistent... Il s'agit peut-être d'une endométriose. Tous les mécanismes de la maladie ne sont pas connus et certaines causes ne sont pas totalement élucidées. Mal diagnostiquée, la prise en charge de l'endométriose tarde, laissant les femmes en proie à la douleur et à l'inquiétude. Il suffit pourtant d'un bon diagnostic et d'un traitement adapté pour faire taire la maladie. L'endométriose est loin d'être une fatalité.

Endométriose : une muqueuse qui fait des siennes

L'endomètre est la muqueuse de l'utérus. Mais parfois la muqueuse se fait baladeuse pour aller dans la cavité péritonéale (c'est-à-dire le plus souvent autour de l'utérus et des ovaires en remontant les trompes). Ces fragments de muqueuse ne sont pas détruits par les cellules éboueuses qui ont pour mission d'aller nettoyer les déchets dans l'organisme et elles vont créer des lésions douloureuses. Ces lésions suivent le même rythme hormonal que l'utérus. À la fin d'un cycle, elles se mettent à saigner sans que le sang puisse être évacué naturellement hors du corps. Les lésions deviennent ainsi gonflées et douloureuses. Il n'y a pas qu'une seule forme d'endométriose, ce qui rend le diagnostic plus ardu. La maladie revêt plusieurs facettes et évolue au fil des cycles. Elle se manifeste au moment des règles par des saignements.

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Source : Côté santé