L'huile de coco : faut-il en mettre dans son vagin ?

À l’évocation de la noix de coco, nous visualisons des plages lointaines et ensoleillées... mais elle est bien plus qu’un fruit exotique. Son huile possède de nombreuses vertus "santé", qui lui permettent - en plus d’être surnommée la pharmacie en bouteille - d’apaiser plusieurs problèmes gynécologiques comme la sécheresse vaginale et les mycoses.
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Huile de coco : une véritable pharmacie en bouteille

La noix de coco, fruit du cocotier, fait partie de notre quotidien. Son lait et son eau donnent du goût à nos plats ou nos boissons. Sa pulpe - si elle n’est pas consommée - peut donner deux sortes d’huile :

L’huile de coprah est issue de la pulpe sèche et une pression à chaud. Désodorisée, blanchie et raffinée, elle peut servir à la fabrication de la végétaline. Elle est aussi utilisée en pâtisserie, en savonnerie ou encore dans la fabrication du monoï.

L’huile de coco vierge, de son côté, est obtenue par pression à froid de la pulpe fraîche. Sa consistance change en fonction de la température. Elle est solide s’il fait froid et liquide s’il fait chaud. Ce produit contient 90% d’acides gras saturés. Dans le détail, il s’agit majoritairement de l’acide laurique (48%), connu pour ses propriétés antimicrobiennes et de l’acide caprylique (8%) dont les vertus antifongiques sont démontrées.

On compte aussi quelques acides gras monoinsaturés (environ 5 à 8% d'acide oléique, soit des oméga 9) et des acides gras polyinsaturés : 1 à 3% d'acide linoléique (oméga 6) et jusqu'à 0,2% d'acide alpha linolénique (oméga 3).

L’huile de coco est un “truc” beauté bien connu dans l’univers des cosmétiques. Elle est aussi bien utilisée pour doper les cheveux en petite forme que pour nourrir la peau. Toutefois, elle ne se résume pas uniquement à cela. La gynécologue et phytothérapeute Bérengère Arnal explique “L’huile de coco est surnommée la pharmacie en bouteille. Grâce à sa forte teneur en acide gras saturé, elle est anti-microbienne, anti-fongique, anti-colibacille, anti-streptocoque, anti-staphylocoque, antiseptique, antivirale ou encore hydratante”.

Bien qu’il n’existe actuellement aucune étude officielle sur son utilisation spécifique sur la muqueuse vaginale et vulvaire, certains médecins comme le Dr Arnal ont pu constater son efficacité dans la prise en charge de problèmes vaginaux.

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Source : Merci au Dr Bérengère Arnal.
Vous pouvez la retrouver sur son blog