Les Français mangent trop salé

Les premiers résultats de l’étude Nutri-Net confirment que la consommation de sel des Français reste trop importante, ce qui n’est pas sans conséquences sur leur santé.
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Consommation de sel : trop de sel dans notre alimentation

Basée sur le volontariat, Nutri-Net est une étude de grande ampleur dont le but est d’étudier l’alimentation des Français, afin de mieux comprendre les liens entre nutrition et santé ainsi que le rôle des facteurs socio-économiques et culturels dans les comportements alimentaires et l’état de santé. 18 mois après son lancement, Nutri-Net compte déjà près de 160 000 inscrits, dont les trois quarts sont des femmes. Les premiers résultats de l’étude, fondés sur une analyse des questionnaires remplis par les volontaires sur leur consommation alimentaire pendant 24 heures, concernent la consommation de sel.

Du sel en majorité déjà présent dans les aliments

En France, la consommation moyenne de sel est de 8,4 grammes par jour. Elle est légèrement plus élevée chez les hommes (9,2 g/j) que chez les femmes (7,6 g/j) ; en revanche, on ne constate pas de réelles variations géographiques ou socio-économiques.

Les trois-quarts du sel consommé sont directement présents dans les aliments, le quart restant étant ajouté par les personnes lors de la cuisson des aliments ou au cours du repas (1,5 g/j).

Cette situation s’explique par le fait que le sel est utilisé lors de la confection des aliments industriels, à la fois parce qu’il permet de rehausser le goût et parce qu’il améliore la conservation.

Ce sont le pain et les biscottes (24,1 %), la charcuterie (12,5%), les plats composés (12,5%), les fromages (8,2%), les légumes (6,8%) et les snacks et fast-food (5,8%) qui contribuent le plus à l’apport en sel dans l’alimentation des Français.

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