Condylomes génitaux ou verrues génitales : les reconnaître, les traiter, les éviter

Les condylomes génitaux, aussi appelées verrues génitales, sont causés par certaines formes du papillomavirus humain (HPV). Bénignes dans la plupart des cas, elles méritent cependant suivi et prise en charge. En effet, elles sont gênantes, très contagieuses, et indiquent la présence d'un virus qui peut entraîner le cancer du col de l'utérus.
© Istock
Sommaire

Verrues, condylomes génitaux : signes et symptômes

L'infection par le papillomavirus se signale par le développement de verrues dans la zone génitale. Ces condylomes génitaux apparaissent sur l'anus, la vulve, dans le vagin et sur le col de l'utérus pour la femme ; et sur la verge, les testicules et la région anale pour les hommes. Certains sont complètement plats et ne se voient donc pas ; d'autres consistent en de petites élévations dont la couleur peut être variable (gris, rose ou beige) ; enfin, des excroissances rouges qui évoquent les crêtes du coq peuvent aussi apparaître. Les conséquences immédiates sont uniquement locales, mais désagréables - irritation, odeurs gênantes, etc.

Comment soigner les condylomes ?

Il existe des crèmes spécialisées dans la destruction des verrues génitales. Les médecins peuvent aussi choisir d'utiliser la cryothérapie, ou de retirer les verrues chirurgicalement. Il n'est pas conseillé de commencer un traitement agressif dès l'apparition des premières verrues, parce qu'elles risquent de récidiver. Il est cependant très important de consulter votre gynécologue ou votre médecin généraliste si vous observez des condylomes dans votre région génitale, ou simplement une démangeaison anormale. En effet, ces verrues indiquent la présence du virus HPV, dont certaines variétés peuvent aussi causer un cancer du col de l'utérus. Votre médecin vous conseillera donc probablement un suivi préventif très régulier.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : (1)Dihn, T., Sexually transmitted diseases, avril 2009