Chiendent

Le chiendent – petit chiendent (agropyron repens) est souvent considéré comme une « mauvaise herbe », il possède des propriétés diurétiques. On l’utilise contre les infections urinaires et les calculs rénaux.
Sommaire

Plante commune mais vertueuse

Le chiendent est une herbe très commune et abondante en Europe et dans tout l’hémisphère nord. Elle est d’ailleurs considérée comme une « mauvaise herbe », car elle envahit facilement les champs et les jardins grâce à ses rhizomes rampants. Déjà décrit et recommandé par Pline et Dioscoride, médecins du premier siècle, pour augmenter le volume des urines, comme celui de la vésicule ; le chiendent est aujourd’hui surtout utilisé comme fourrage. Il doit son nom aux chiens qui le mâchonnent comme purgatif.

Contre les troubles urinaires

Le rhizome de chiendent est utilisé en phytothérapie comme diurétique doux et efficace (car antiinflammatoire) et notamment contre les infections urinaires de type cystite ou urétrite. On lui prête également des propriétés sur les calculs rénaux dont il empêcherait la formation. Il a également une action drainante sur le foie.

La commission E (Commission allemande de phytothérapie) mentionne l’usage du chiendent dans les « maladies inflammatoires des voies urinaires et pour la prévention des calculs rénaux ». L’agence européenne des médicaments (EMA) reconnait son usage traditionnel comme diurétique.

Il est parfois utilisé en cas d’infections ORL et de problèmes respiratoires. En raison de ses propriétés diurétiques, il est aussi employé en cas de surpoids pour favoriser l’élimination. En application locale, il est utile contre l’eczéma.

Le chiendent est inscrit sur la liste A (plantes médicinales utilisées traditionnellement en allopathie) de l’Agence nationale de sécurité du médicament.

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