Voyage en avion : attention aux contre-indications

Vous rêvez d’avoir votre carte Grand Voyageur ? Avant de devenir un globe-trotter pour qui l’avion est comme le train, mieux vaut prendre quelques précautions pour un vol confortable...
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Embarquement immédiat pour un vol long courrier. Un voyage interminable avant d’arriver à la destination de vos rêves, dans des conditions pas toujours idéales, entre un air plus sec et une variation de pression, surtout pour ceux qui présentent certaines pathologies. Mais les incidents en cabine restent heureusement rares et le plus souvent bénins à condition de bien vous préparer.

Clin d’œil

Les porteurs de lentilles ont déjà pu constater que l’avion pouvait leur causer quelques désagréments : l’air conditionné des cabines assèche les yeux. Plus le vol est long plus le risque d’inconfort est grand, provoquant une irritation des yeux. Prenez soin de retirer vos lentilles pour un vol supérieur à trois heures. Vous pouvez vous humidifier les yeux avec du sérum physiologique si vous en sentez le besoin. Si vous venez de subir une opération des yeux comme la cataracte, mieux vaut attendre quelques semaines avant d’embarquer.

Allergie et asthme : quelques précautions à prendre

Tout dépend de son origine ! En cas d’allergie alimentaire, prévenez en amont le personnel de cabine pour vous prévoir des menus qui respectent votre régime d’éviction alimentaire. Pas de souci en revanche pour celles et ceux qui sont réactifs au pollen. L’air de la cabine ne contient pas d’allergènes. Les personnes asthmatiques ne rencontreront pas de problème particulier, mis à part celui du stress lié au vol susceptible de déclencher une crise. Avant un vol, relaxez-vous et évitez les heures de sommeil en retard. Dans tous les cas, prenez soin d’emmener avec vous tous vos médicaments et de ne pas les laisser en soute pendant le vol.

Du stress à la phobie...

Prendre l’avion n’est pas toujours très rassurant. Votre côté claustrophobe peut ressortir doublé d’une peur d’un attentat ou d’un problème technique. « Pour des vols de courte durée, j’arrive à me contrôler, explique Sandra qui doit prendre régulièrement l’avion pour son travail. Mais quand je dois rester 10 heures enfermée, je commence à paniquer. Dans ces cas-là, j’essaye de me détendre et j’écoute de la musique classique pour tenter de me calmer. Quand l’avion ne subit pas de turbulences, tout va bien. » Évitez surtout le recours à l’alcool ou à une prise de médicaments trop importante pour museler votre anxiété. Les fumeuses et fumeurs invétérés se poseront un patch à la nicotine avant le vol. Vous pouvez en revanche faire appel à des techniques de relaxation pour faire tomber les tensions. Si vous êtes phobique, ne commencez pas par un vol long courrier et voyagez en compagnie d’une personne proche qui pourra vous rassurer.

Encadrez bien votre diabète

Un vol peut entrainer un bouleversement du rythme alimentaire, d’autant plus si le voyage implique un décalage horaire. Pas question pour les personnes diabétiques de prendre l’avion sans s’assurer d’avoir sur elles tous leurs médicaments pour ne pas prendre de risque pendant le vol. Le renforcement des contrôles de sécurité nécessite un certificat médical attestant de la pathologie pour être autorisé à transporter seringues et médicaments. L’ordonnance du médecin est aussi recommandée. La rigidité en matière de nourriture à bord est moindre. Vous pouvez transporter avec vous un encas adapté et prévenir dès l’achat de votre billet le personnel navigant de votre pathologie. L’insuline doit être maintenue à 25°. Un transport en soute est donc contre-indiqué. En cas de vol transméridien, vous devrez vous synchroniser le plus vite possible pour respecter les doses injectées.

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Source : Côté Santé.