Sexe : 5 situations embarrassantes

Les mauvaises odeurs

Si les odeurs corporelles  en rebutent plus d’un, il ne faut pas oublier qu’elles ont le pouvoir d’activer chez certaines personnes une forte excitation sexuelle. "Pour ces personnes, supprimer toute odeur, c’est supprimer beaucoup d’excitation dans la sexualité. La seule "mauvaise" odeur qui ne me semble avoir aucun pouvoir en terme d’excitation sexuelle est la mauvaise haleine", souligne Cécilia Commo. Néanmoins, une mauvaise odeur persistante chez la femme peut être le signe d’un problème gynécologique, il est donc conseillé de consulter pour voir s’il n’y a pas un dérèglement de la flore vaginale.

Le pet vaginal

Complètement inodore, ce n’est pas un pet au sens commun du terme. Quand de l’air entre dans le vagin, il est "expulsé" d’où le bruit mais c’est parfaitement normal. "C’est la réalité  d’une vraie sexualité, avec de vraies personnes. On ne peut pas à la fois vouloir l’extase, et donc l’abandon, et dans le même temps contrôler les images et le son. Le mieux est de ne pas y prêter attention, ou sinon d’expliquer : "C’est de l’air que mon vagin n’est pas censé conserver. Le corps est bien fait, non ?", explique la sexologue.

La panne sexuelle

Chez les hommes, elle se manifeste par une absence d’érection. Chez les femmes, par une sècheresse vaginale. Les pannes peuvent être d’ordre psychologique ou d’ordre physiologique (facteurs de risque comme le tabagisme ou le cholestérol). En réalité, la panne sexuelle  devient un problème quand on en fait un problème. Cécilia Commo souligne : "Le souci, c’est que dans une société où les hommes se doivent d’être performants et les femmes désirantes, les pannes sont vécues comme des dérèglements graves et handicapants. Or, les "pannes" érectiles sont souvent normales. Tout comme la sécheresse vaginale. Si on considère que cela arrive et que c’est inhérent à une vie sexuelle, en général cela disparait tout seul". Toutefois, si on s’enlise dans l’angoisse et que cela se répète systématiquement, alors il est nécessaire d’aller faire le point avec un sexologue.

Les crampes

Comme n’importe quelle activité physique, le sexe peut entraîner des crampes, c’est-à-dire une contraction involontaire et douloureuse d’un muscle. "Plusieurs facteurs de risques potentiels sont évoqués comme entre autres, une hydratation insuffisante, un effort excessif ou l'abus d'alcool et de tabac. Si, en revanche c’est systématique, il est recommandé de voir un médecin", note la spécialiste.

Les fuites urinaires

Les muscles pelviens de certaines femmes manquent de tonicité, notamment si elles ont accouché récemment. Résultat, il est fréquent qu’un jet d’urine s’échappe durant l’acte sexuel. Cela peut également arriver parce que le pénis appuie sur la paroi de la vessie. "Les fuites urinaires doivent systématiquement être prises en compte. Non seulement parce que c’est extrêmement gênant mais surtout parce que c’est tout à fait corrigible avec l’intervention d’un kinésithérapeute", prévient la sexologue.