Rubéole congénitale : un danger gravissime pour le bébé

La rubéole est une maladie dite infantile, que l'on peut pourtant attraper à tout âge. Chez les femmes enceintes, les conséquences sont désastreuses. Une future mère infectée par ce virus risque à 90% de le transmettre à son bébé, entraînant alors de graves malformations. Toutes les femmes en âge de procréer doivent donc systématiquement être vaccinées contre la rubéole !

Rubéole et malformations congénitales : 90% de risque !

La rubéole est certes une maladie infantile, mais lorsqu'une femme enceinte la contracte les conséquences sont gravissimes pour le bébé.

Une future mère infectée par ce virus risque à 90% de le transmettre à l'embryon, entre les huit et dix premières semaines de grossesse.

Cette maladie provoque alors de graves malformations entraînant retard mental, malformations oculaires, surdité, cardiopathie, etc.

La vaccination contre la rubéole doit donc impérativement concerner toutes les femmes en âge de procréer en raison de la gravité de la la maladie pour tout foetus.

Une vaccination indispensable pour les femmes en âge de procréer

Le calendrier vaccinal prévoit la vaccination par le ROR (rougeole, oreillons, rubéole) de tous les enfants à partir de l'âge de 12 mois, avec une deuxième dose entre 16 et 18 mois.

Il inclut également des rattrapages pour les jeunes filles et les femmes avant qu'elles ne soient enceintes. Selon les dernières recommandations, toutes les personnes nées à partir de 1980 doivent avoir reçu deux doses du vaccin.

Médecins et gynécologues doivent donc systématiquement proposer la vaccination contre la rubéole à toutes les jeunes femmes qui n'ont pas encore reçu l'injection.

Attention toutefois, après la vaccination, il faut éviter une grossesse durant les deux mois qui suivent.

Par ailleurs, la vaccination contre la rubéole étant contre-indiquée pendant la grossesse, une femme enceinte non vaccinée ou non immunisée (inefficacité du vaccin) reçoit immédiatement l'injection après l'accouchement, en tout cas avant la sortie de la maternité. Toujours chez les femmes enceintes non immunisées, un test sérologique est systématiquement proposé à 20 semaines d’aménorrhée.

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Source : Communiqué de presse de la CNAMTS et du CFES, 8 décembre 2000.