Hépatite C : élargissement du traitement

Depuis 2014, la mise à disposition d’antiviraux d’action directe a profondément modifié le traitement de l’hépatite C. Initialement réservé aux cas les plus graves, ce traitement est progressivement étendu aux malades atteints d’une affection modérée à légère. 
© Istock

Elargissement des antiviraux d’action directe aux cas d’hépatite C asymptomatique

Initialement, les antiviraux d’action directe (AAD) étaient réservés aux patients atteints d’une hépatite C au stade grave de fibrose hépatique F3 et F4. En juin 2016, le Collège de la Haute autorité de santé (HAS) a recommandé d’étendre l’accès à ces traitements aux patients atteints d’une hépatite C au stade fibrose F2, à ceux susceptibles de transmettre le virus et aux personnes symptomatiques avec un stade de fibrose F0 ou F1. Désormais, les sujets les moins atteints (stade F0 ou F1) ne présentant aucun symptôme peuvent également en bénéficier. Ce traitement « vise à ralentir l’évolution de la fibrose hépatique, à prévenir ses complications, à éviter les manifestations extra-hépatiques et limiter la transmission du virus ».

Un élargissement des antiviraux bien encadré

Les antiviraux d’action directe ayant par ailleurs des effets indésirables et des risques de résistance, la HAS a imposé certaines conditions :

  • S’assurer de la bonne information du patient et instaurer un traitement seulement si la décision est partagée.
  • Mettre en place un suivi clinique des patients au stade de fibrose F0 ou F1 asymptomatiques traités.
  • Encadrer le prix des traitements pour garantir une efficience identique et mieux connaître les gains en qualité de vie.
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Source : Communiqué de presse de la HAS, 12 décembre 2016.