Préparation à l’accouchement : bien l’intégrer au suivi de grossesse

Visant à anticiper et gérer au mieux les difficultés physiques, émotionnelles et psychiques, les séances de préparation à l’accouchement animées par une sage-femme ou un médecin (bien que peu de médecins le proposent), représentent un moment clé du suivi de grossesse. Mais toute femme enceinte se pose la question : quelle méthode choisir pour la préparation à l’accouchement ?
© Istock
Sommaire

Préparation à l’accouchement : se préparer à la naissance et à la parentalité

Etre enceinte, c’est se poser plein de question au quotidien et anticiper la préparation à l’accouchement. Celui-ci représente souvent un moment redouté, ce qui ne facilite pas son bon déroulement le jour J. Ainsi, grâce aux séances de préparation à la naissance, facultatives mais vivement conseillées, vous serez préparée notamment psychologiquement à contrôler et gérer la douleur et les aléas de l’accouchement. On vous expliquera ce qui va se passer dans votre corps et autour de vous le jour J : les appareils de surveillance, les différentes étapes, les différents cas de figures comme l’utilisation des forceps, l’épisiotomie ou la césarienne. Vous pourrez aussi acquérir des techniques de détente et de respiration pour faciliter la naissance. Enfin, la préparation à l’accouchement vous permet d’exprimer vos angoisses librement et d’échanger avec d’autres femmes enceintes. Il s’agit également du moment idéal de la grossesse pour impliquer le futur papa.

Préparation à l’accouchement : quand commencer à s’informer ?

La préparation à l’accouchement se constitue de huit rendez-vous * avec une sage-femme (ou un médecin) : un entretien prénatal précoce puis sept séances de cours théoriques et/ou d’exercices plus ou moins différents selon la méthode choisie. L’entretien prénatal précoce, individuel ou en couple, permet d’identifier les besoins d’information des futurs parents, de définir les compétences parentales à développer, d’apprécier la santé globale de la femme enceinte et de définir ses attentes concernant la préparation à la naissance.

Ces huit rendez-vous sont pris en charge par la sécurité sociale dans le cadre du suivi de grossesse, mais rien n’empêche d’en faire plus, à vos frais, si vous en ressentez le besoin. Il faut impérativement que toutes les séances de préparation à l’accouchement aient eu lieu avant les 8 mois révolus. L’idéal est donc de prendre contact avec une sage-femme dès que la déclaration de grossesse est faite, soit à partir du début du 4ème mois. Ainsi, malgré les délais éventuels de certains cabinets de sage-femme, vous pourrez vous informer, discuter puis planifier votre préparation à l’accouchement de manière sereine.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : D’après un entretien avec Nicolas Dutriaux, Sage-Femme libérale (Herblay) et secrétaire du Collège National des Sages-Femmes de France.
* Libre à chacun de tout faire ou de n’en faire que un ou deux 
** La PNP remplace désormais la PPO (devenue en effet plus un terme générique pour désigner la préparation « classique »). Les séances de PNP ne visent pas qu’à cibler le travail et l’accouchement mais bien à répondre aux « besoins d’information des futurs parent » définies lors de l’EPP, ainsi qu’à leur apporter « les compétences parentales » nécessaires à l’accueil de leur enfant.