Les 7 préliminaires préférés des hommes

La fellation

Quand on pense préliminaires, on pense fellation mais pour le Dr Carol Burté, médecin sexologue il y a un peu confusion sur la question.

"Aujourd’hui, il y a une espèce de formatage, de norme qui veut que lorsque l’on parle de préliminaires, on pense tout de suite à la fellation, or la fellation est plutôt déjà une pratique sexuelle, qu’un préliminaire."

Si effectivement, elle apporte beaucoup de plaisir aux hommes, la sexologue rappelle que les femmes ne doivent pas s’oublier : "La fellation faite "mécaniquement" n’est pas un préliminaire agréable pour les femmes, pour que ça le soit, elles doivent aussi être à l’écoute de leurs propres sensations et du plaisir donné à leur partenaire."

Les caresses des testicules

Le pénis n’est pas la seule zone érogène chez les hommes qui apprécient eux aussi beaucoup les caresses. Au niveau des testicules, la peau est très fine et très sensible.

La caresse des testicules fait bien sûr partie des préliminaires préférés des hommes. Dans cette zone sensible, il faut agir avec délicatesse et doigté. Les femmes peuvent utiliser bien sûr leurs mains, mais également leurs lèvres, la langue pour faire monter le désir de leur partenaire.

La stimulation anale

Tabou chez l’homme comme chez la femme, l’anus est pourtant une zone très sensible qui quand elle est stimulée peut apporter beaucoup de plaisir.

"Comme les mamelons, l’anus est une zone érogène car très innervée et très vascularisée, explique la sexologue Carol Burté. La femme ne doit toutefois pas s’aventurer à stimuler l’anus de son partenaire s’il n’y est pas prêt. C’est quelque chose de très intime et encore assez tabou. Les limites de la sexualité sont celles que l’on fixe soi-même d’où la nécessité de communiquer avant, pendant et après !"

La masturbation

La femme peut caresser le sexe de son partenaire ce qui est très excitant pour lui. Toutefois, elles ne savent pas toujours comment s’y prendre. Ce qui fait rappeler au Dr Burté que la sexualité est un lieu d’échange et de communication pour le couple : "De nombreuses femmes ont peur de ne pas bien faire : Il faut se laisser guider. L’homme doit lui montrer, lui parler, la guider… Et inversement, d’ailleurs, la femme doit également guider son partenaire pendant les rapports sexuels."

Les massages et caresses érotiques

Le plaisir des hommes ne se limite pas uniquement à leur pénis. "On pense à tort que les femmes sont sensorielles sur l’ensemble de leur corps et que la sensualité des hommes est limitée à la sphère génitale. C’est absolument faux. Les hommes apprécient eux aussi les caresses. Leur peau est également sensorielle et réactive." Ne pas hésiter à s’aventurer hors des sentiers battus pour découvrir et stimuler de nouvelles zones érogènes grâce aux massages et aux caresses érotiques.

Le baiser

On a tendance à l’oublier mais le baiser peut être extrêmement excitant. "Les lèvres sont très sensorielles, très sensuelles. Le French Kiss est sans aucun doute le préliminaire le plus érotique" assure le Dr Burté. Et les hommes n’y sont pas insensibles bien au contraire. Pour faire monter le désir, le baiser sous toutes ses formes est important, il peut concerner toutes les parties du corps : la bouche, les mamelons, le sexe, le ventre, l’intérieur des cuisses…

Un plaisir partagé

Le préliminaire a pour but de faire monter l’excitation, de préparer la rencontre de deux êtres, deux corps. Pour le Dr Burté il est important de prendre en compte à ce titre aussi le désir féminin, qui est un puissant booster d’excitation pour ces messieurs.

"Ce qui excite vraiment les hommes, c’est le désir de leur partenaire. Pour eux, le rapport sexuel est une façon d’aimer. Si l’homme sent le désir de sa compagne pendant qu’il la caresse, si elle lui montre qu’elle est excitée, qu’elle a envie de lui, ça va vraiment l’exciter. Par ailleurs, l’homme est très sensible au visuel : voir sa partenaire se caresser peut aussi être très excitant pour lui, d’où l’importance de communiquer, de partager de parler des fantasmes…"

Et le Dr Burté, rappelle pour conclure : "On montre souvent la sexualité comme quelque chose de purement génital alors que c’est un quart de génital et trois quarts de cérébral !"