Homéopathie : 9 règles pour qu’un traitement marche vraiment

Publié par Joëlle Pierrard
le 14/06/2018
Maj le
3 minutes
macro close up of homeopathic pills on green leaves against blue background
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Alors que des dizaines d’études ont démontré l’efficacité de l’homéopathie, cette médecine entraîne encore des polémiques. Pour qu’elle soit vraiment efficace, il faut cependant respecter certaines règles. Auteure de Homéopathie, le livre de référence pour se soigner au naturel, le docteur Martine Gardénal nous rappelle ces règles.

On ne fait pas d’impasse quelque soit le nombre de remèdes prescrits

Comme en allopathie, la description des symptômes détermine le diagnostique et un remède type correspond généralement à une pathologie. Mais, il s’avère parfois insuffisant. L’homéopathe prend ainsi en considération les circonstances d’apparition de la maladie. Le trouble s’est-il déclenché la nuit ou le matin ? Après l’ingestion de certains aliments ou après un traumatisme ?

Autre facteur déterminant : La localisation du mal. Si vous avez mal aux cervicales, les remèdes choisis ne seront pas les mêmes que si vous avez une lombalgie. La forme du trouble est elle aussi passée au crible. Vous avez un eczéma. Est-il sec ou suintant ? Présente-t-il de grosses cloques, de larges squames ou des croûtes rougeâtres ?

Autant de facteurs qui définissent la prescription de plusieurs remèdes et donc d’un traitement personnalisé et plus efficace.

On respecte les indications de fréquences de prise

Une dose par semaine… 5 granules, 3 fois par jour… 3 granules toutes les 2 heures… Les fréquences de prise des médicaments différent selon qu’il s’agit d’une maladie aigüe, d’un trouble chronique, d’un traitement de fond ou de prévention.

Il ne sert absolument à rien de multiplier les prises même s’il n’existe pas de risque de surdosage. Un sous-dosage en revanche peut limiter la guérison ou la prévention du trouble.

On se conforme aux dilutions prescrites en CH

Les médicaments homéopathiques sont le résultat de plusieurs dilutions entre une teinture-mère et un solvant. Le nombre de dilutions réalisées se mesure le plus souvent en CH (dilution au centième). Le nombre de CH est ainsi déterminant dans le traitement.

Une infection aigüe se traite généralement avec des dilutions basses (entre 4 et 7 CH) alors qu’un traitement de fond correspond à une dilution plus haute (9 à 15 CH). Plus on monte dans les dilutions, plus on travaille en profondeur et sur le terrain. Donc, on ne s’amuse pas à changer de dilution au gré des stocks du pharmacien.

On laisse fondre les granules sous la langue

Parce que c’est le mode d’absorption le plus rapide. La muqueuse buccale fait ainsi passer les substances directement dans le sang. Chez le nourrisson, il est possible de faire fondre les granules dans un peu d’eau. Ou de donner les médicaments à maman qui allaite ensuite bébé.

On prend ses granules en dehors des repas

Le goût des aliments peut ralentir l’activité homéopathique. Et comme le palais doit être vierge de toute saveur, on ne prend pas ses granules juste après s’être lavé les dents, en sachant que la menthe annihile l’activité des granules.

On évite d’exposer gouttes et granules homéopathiques à la chaleur

 Et on ne les chauffe jamais (encore moins au micro-onde) car les coups de chaud détruisent leur efficacité.

On ne met pas ses granules dans la même poche que son téléphone portable

Sous peine de rendre le traitement totalement inactif. Les granules sont altérés par les ondes et autres champs électromagnétiques.

On conserve les granules au sec et à l’obscurité et les teintures-mère au réfrigérateur

Même si elles disposent d’une date de péremption, les granules restent actives tant qu’elles sont blanches et dures.

On ne surestime pas les capacités de l’homéopathie

L’homéopathie fonctionne très bien sur les maladies de peau, les troubles ORL, dentaires, circulatoires, articulaires, digestifs ou psychiques. Mais si l’organisme est profondément déréglé comme lors de cancers, diabète  ou insuffisance rénale, l’homéopathie ne s’avère pas suffisamment puissante. Dans ces cas-là, elle peut soutenir l’organisme et l’aider à supporter les effets secondaires des traitements allopathiques. Et c’est déjà beaucoup.

Sources

Homéopathie, le livre de référence pour se soigner au naturel, Dr Martine Gardénal

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