Contraceptif remboursé : les femmes aux revenus modestes y ont moins recours
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Disparités d’utilisation des contraceptifs : la difficulté à voir un gynécologue, une cause possible

Comment expliquer ces différences ? Les chercheurs rappellent que les femmes à faible revenu et les jeunes, plus à risque de grossesses non désirées, sont "souvent ciblées dans les programmes de santé publique en matière de contraception. Par conséquent, les professionnels de la santé pourraient encourager l’utilisation de contraceptifs plus efficaces, tels que l’implant". Le contraceptif le plus efficace est en effet l’implant sous-cutané, avec une efficacité évaluée à 99,9 %, selon l’Inserm.

Autre hypothèse possible, à même d’expliquer ces différences d’utilisation : "la difficulté à consulter un gynécologue pour les femmes aux faibles revenus pourrait expliquer qu’elles aient moins recours aux stérilets hormonaux".

Les résultats de cette étude interrogent sur les obstacles qui entravent l’égal accès à la contraception, et sur les choix différents qui en résultent. "Bien que le remboursement des contraceptifs soit essentiel pour garantir un accès équitable pour toutes et tous, cette étude met en lumière que d’autres facteurs semblent jouer un rôle déterminant dans l’accès à la contraception", résument les auteurs dans un communiqué.

Forts de ce constat, les chercheurs appellent à une meilleure compréhension de l’ensemble des barrières qui entravent l’utilisation des contraceptifs. Une démarche qui "revêt une importance cruciale pour permettre aux femmes de faire des choix éclairés concernant l’espacement et le timing de leurs grossesses".  

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