Cholestérol : plus besoin d’être à jeun lors des analyses de sang
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Pas d’impact sur l’appréciation du risque cardiovasculaire

Pour dresser un bilan lipidique, on dose dans le sang le cholestérol total, les triglycérides et le HDL cholestérol (le "bon cholestérol").

C’est à partir de ces trois dosages que le LDL cholestérol (le "mauvais cholestérol ») est calculé.

Le risque d'athérosclérose est d'autant plus fort que le LDL-cholestérol est élevé (≥1,6 g/L). A l'inverse, plus le taux de HDL-cholestérol est important, plus le risque d'athérosclérose est faible : un HDL ≥ 0,6 g/L est protecteur sur le plan vasculaire.

Puisque les variations minimes des dosages, à jeun ou pas, sont quasi inexistantes, ces taux restent valables pour définir le risque cardiovasculaire de chacun.

Dans l’idéal, tout adulte de plus de 18 ans devrait connaître son taux de cholestérol. S’il est normal, un contrôle tous les cinq ans suffit. Par contre, en cas de prise de poids importante ou d'apparition d'un diabète (souvent associés à une augmentation du cholestérol), un dosage plus fréquent est judicieux.

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Source : *European Heart Journal DOI: http://dx.doi.org/10.1093/eurheartj/ehw152 First published online: 26 April 2016
D’après un entretien avec le Pr Éric Bruckert, chef de service Endocrinologie métabolisme et prévention cardiovasculaire, Institut E3M et IHU cardiométabolique (ICAN) Hôpital Pitié Salpêtrière, Paris