38 % des Français ont un enfant qui souffre d’une allergie

Les résultats de l’étude Ifop/Fondation Stallergènes révèlent que 38 % des Français ont un enfant qui souffre d’allergie.Parmi ces enfants allergiques, 28 % souffrent d’allergies respiratoires, 12 % développent des allergies alimentaires et 12 % ont des allergies médicamenteuses.C’est plus d’1 enfant sur 3.
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Des allergies en forte progression

« Les enfants sont une tranche de la population à risque car plus sensibles aux allergènes, aux produits chimiques ainsi qu’aux infections virales », explique le Docteur Nhân Pham-Thi, allergologue, pneumo-pédiatre, Hôpital Necker – enfants malades, Paris.

Selon les résultats de l’étude Ifop/Fondation Stallergènes, 94 % des Français considèrent qu’il y a plus d’allergies actuellement que par le passé. Un ressenti confirmé par l’OMS. En France, 25 à 30 % des personnes souffrent d’allergies, soit le double d’il y a 20 ans, notamment chez les enfants et les adolescents. Plus inquiétant encore, l’OMS prévoit qu’en 2050, 1 personne sur 2 sera allergique dans le monde. « Il est établi que les cas sévères d’allergies augmentent dans le monde entier. Ce n’est pas seulement le fait d’un diagnostic plus précis mais bien de phénomènes qui progressent dans la population », déclare l’allergologue.

Quels sont les facteurs responsables de la progression des allergies ?

  • 73 % des Français pointent du doigt la pollution,
  • 34 % l’utilisation des pesticides,
  • 28 % les changements de mode d’alimentation,
  • 25 % la surprotection des enfants en bas âge,
  • 22 % l’augmentation de la sensibilisation de l’organisme,
  • 18 % le changement climatique.

« La pollution est un co-facteur précipitant et aggravant des allergies : elle augmente notre sensibilité et notre susceptibilité à l’environnement et donc accroît le risque de survenue d’allergies. Lors des pics de pollution de mars dernier, nous avons observé un nombre impressionnant d’allergies : de nouveaux cas et des cas sévères de rhino-conjonctivite aux pollens notamment, sans compter les crises d’asthme. Les jours qui ont suivi les pics de pollution, le nombre de recours aux soins médicaux a brutalement augmenté », affirme le Dr Nhân Pham-Thi.

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