Tabagisme : sauvons les jeunes femmes !
Sommaire

Des conséquences psychiques importantes

Nous ne sommes pas tous égaux devant le tabac et d'une manière générale devant les dépendances. L'envie de plus en plus obsédante de fumer est notamment liée à la production d'un neuromédiateur cérébral, la dopamine, dont les taux augmentent dès le début de l'abstinence. Le problème est que certains d'entre nous ont beaucoup de récepteurs à cette substance, ce qui les rendra plus facilement dépendant. Ils auront d'une manière générale plus de difficulté à se modérer et cela concernera tant l'alcool, que le chocolat ou les petits plats. Cela concernera aussi les autres drogues et la relation toxicomanie-tabagisme est réelle. Au plan psychique, il a aussi été montré que ceux qui souffrent de troubles paniques (qui vivent des crises d'angoisse aiguës avec sensation de mort imminente), voient le nombre de leur crise augmenter.

Attention aux femmes enceintes !

Les femmes enceintes et leur bébé sont particulièrement vulnérables. Pour grandir le fœtus a besoin d'oxygène, de beaucoup d'oxygène. Ceci explique pourquoi le placenta est si richement vascularisé. Les conséquences de la diminution de l'oxygénation par le tabac sont multiples et redoutables: augmentation du nombre des fausses couches, diminution de la durée des grossesse (naissances prématurées), diminution du poids de naissance, risque de grossesse extra-utérine. Après la naissance, le risque de mort subite du nourrisson est augmenté. Rien ne prouve autant la toxicité du tabac que cet impact sur la vie naissante.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : Conférence de presse du Secrétariat d'Etat à la Santé du 30 mai 2000 www.tabac-info.net Tabac Info Service : 0.800.309.310 OMS : 52ème Assemblée mondiale de la Santé Conférence de consensus organisée par l'ANAES les 8 et 9 Octobre 1998 Le Concours Médical - 03.06.2000 - 122-22