La syphilis, la gonococcie… toute une éducation à faire sur les MST
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Des comportements inappropriés en cas de doute

15% des jeunes interrogés n’informeraient pas leur partenaire sexuel en cas de signes de MST et 26 % essaieraient de trouver une solution par eux-mêmes. De plus, une part non négligeable craint des risques de contamination là où il n’y en a pas ou très peu : 27 % pensent pouvoir être contaminés en utilisant la brosse à dent de quelqu’un, 22 % que les MST sont uniquement transmissibles par les voies sexuelles, et un peu plus de 15 % craignent de se faire tatouer ou de contracter une MST chez le dentiste.

9% pensent qu’il suffit de se laver à l’eau, au savon, à la Bétadine (9%) après un rapport non protégé, 8% que la pilule contraceptive protège des MST tout comme les crèmes spermicides (10%).

Réaction encourageante, 73% demanderaient un dépistage du VIH avant de se passer de préservatif avec leur partenaire.

Un site et une application pour s’informer

Le Syndicat National des Dermatologues-Vénéréologues lance deux outils d’information :

  • Une application gratuite MSTRisk, sur App store et Google play, où l’entrée se fait par le biais des symptômes.
  • Le site internet MSTprevention.com contenant le BA-BA essentiel sur les MST (transmission, signes d’alerte, protection, trouver un dermatologue etc.).
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Source : * Centre Gratuit d'Information, de Dépistage et de Diagnostic www.cegidd.fr ; (1) InVS ; BEH du 02/03/2016 ; (2) Sondage réalisé par Harris Interactive pour le SNDV du 22 au 29 février 2016 par un questionnaire en ligne (500 Français de 18 à 35 ans)
D’après un entretien avec le Dr Roland Viraben, chef de service de dermatologie et médecine sociale au CHU de Toulouse et le dossier/conférence de presse consacré à la 1ère journée Nationale d’information et de prévention sur les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST), le 22 mars 2016 (Paris)