Retour annoncé des pollens

Après la première alerte aux graminées, début mai, la saison pollinique (pollens) semble revenir à la normale. Mais l'alternance du soleil et d'un temps plus frais et pluvieux laisse déjà présager une augmentation des pollens pour la fin du mois.

La variabilité du temps passant du grand soleil, au vent et à la pluie, favorise le développement de la végétation et donc la dispersion des pollens. Aux alentours de l'Ascension, les allergiques vont probablement souffrir, nous annoncent les observateurs du RNSA, Réseau national de surveillance aérobiologique. Avec de tels facteurs météorologiques, l'Ouest et surtout le Sud Ouest devraient atteindre des concentrations importantes. L'Est n'est pas non plus épargné, puisque touché par les pollens de bouleau et le pourtour méditerranéen par les pollens de pariétaire. Tous les patients doivent donc respecter scrupuleusement leur traitement !

Les Allergies croisées

Attention, lorsqu'une personne est réactive à un allergène de pollen donné, un contact avec une substance ressemblante peut également entraîner les mêmes conséquences. C'est ce que l'on appelle les allergies croisées et ces liens existent aussi avec les aliments. A titre d'exemple, le nombre de personnes sujettes aux rhino-conjonctivites face au pollen de bouleau, de noisetier ou d'aulne, sont sensibilisées à la pomme, la noisette et la pêche.

PneumoallergènesAlimentsPollen d'ambroiseBanane, melon, pastèque.Pollen d'armoiseAneth, carotte, carvi, céleri, fenouil, persil, coriandre.Pollen de graminéesCacahuète, tomate.Pollen de bouleauAbricot, kiwi, pêche, brugnon, pomme, carotte, céleri, pomme de terre, amande, noisette, noix.LatexAbricot, banane, cerise, figue, kiwi, fruit de la passion, papaye, châtaigne, avocat, sarrasin.AcariensEscargots.Plumes d'oiseauŒuf.ChevalViande de cheval.ChatViande de porc.

Quel traitement ?

Il faut bien sûr identifier l'allergène, puis l'éviter dans la mesure du possible. Face aux symptômes, le médecin prescrira :

  • des antihistaminiques, contre les éternuements et les picotements nasaux ;
  • des corticoïdes, leur action anti-inflammatoire atténue les éternuements et l'obstruction nasale ;
  • des cromones (collyre ou inhalation) ayant un effet anti-allergique ;
  • des décongestionnants, éventuellement contre l'obstruction nasale.

allergène, puis l'éviter dans la mesure du possible. Face aux symptômes, le médecin prescrira :

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Source : Bulletin n°17 du RNSA, Réseau national de surveillance aérobiologique, mai 2003.