Que le sport soit l'allié de votre coeur

Publié par Dr Philippe Presles
le 8/11/2005
Maj le
2 minutes
Autre
Pratiquer une activité physique est bénéfique à chacun d'entre nous. Il est aujourd'hui bien démontré qu'elle diminue le risque cardiovasculaire. Et même chez les coronariens ou les insuffisants cardiaques, elle augmente la qualité de vie.

La pratique régulière d'une activité physique constitue un facteur de prévention du risque cardiovasculaire chez les sujets sains. Comparativement aux sédentaires, les sujets modérément actifs ont 30 à 40% moins de risque de décéder d'une maladie cardiovasculaire. Et même la mortalité globale est moindre. Hélas, la proportion des personnes sédentaires ne cesse de croître. Ce phénomène est d'autant plus inquiétant que le manque d'activité physique est fréquemment associé aux autres facteurs de risque cardiovasculaire que sont l'obésité, l'hypertension artérielle et l'excès de cholestérol.

C'est aussi excellent pour le cardiaque !

Le patient coronarien tire également d'énormes bénéfices à pratiquer une activité quotidienne : en améliorant significativement le pronostic, son espérance de vie augmente de façon conséquente.Le coronarien qui s'adonne à une activité physique, voit sa mortalité globale réduite de 27% et sa mortalité cardiovasculaire réduite de 31% !

Comment expliquer ce phénomène ?

L'exercice physique améliore le dysfonctionnement des coronaires et augmente ainsi le flux sanguin au niveau du coeur et diminue les symptômes. En outre, il tend à retarder le développement de nouvelles lésions coronaires.

En pratique

Avant de se mettre ou se remettre à pratiquer une activité physique, tout patient atteint d'une coronaropathie doit en discuter avec son médecin, afin de définir le sport le plus adapté et les modalités d'un programme d'entraînement progressif. Un électrocardiogramme d'effort s'impose.Chez les sujets sains, qu'il s'agisse d'une reprise ou d'un nouveau comportement, l'important est d'y aller progressivement et à son rythme. Ce qu'il faut, c'est viser la régularité et non l'intensité.

Sources

Le Quotidien du médecin, Congrès Hebdo, 23 septembre 2005.

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