La France au 3e rang européen pour la prise en charge du diabète

L'organisation non gouvernementale britannique "Health Consumer Powerhouse" publie un classement de 29 pays européens en matière de prise en charge du diabète. La France figure au 3e rang, avec des points forts en matière de prévention et de remboursement.

Prise en charge du diabète

L'indice européen des consommateurs de soins du diabète, établi par l'association Health Consumer Powerhouse (HCP), porte sur les 27 pays membres de l'Union européenne, plus la Suisse et la Norvège. Il s'appuie sur le cumul de 26 indicateurs sectoriels, regroupés en cinq grandes catégories : information et droits du patient, remboursements, prévention, accès aux protocoles et résultats.Avec un total de 814 points sur un maximum possible de 1.000, la France figure dans le trio de tête, juste après le Danemark (837 points) et le Royaume-Uni (836 points). Selon le rapport, "la France est l'un des rares pays disposant d'une bonne stratégie de prévention, mais aussi d'une performance plutôt bonne dans l'accès aux protocoles. Les Francais font des efforts importants pour améliorer les soins du diabète".Parmi les bons résultats enregistrés par la France figurent notamment les remboursements, pour lesquels notre pays enregistre le score maximal de 150 sur 150. En matière de prévention, les points forts concernent la prévention de l'obésité, l'activité physique à l'école, les bilans sanguins et sur le cholestérol, ainsi que les glycémies (mesure du taux de glucose dans le sang).Du côté de l'accès aux protocoles, les notes maximales concernent les examens oculaires, le contrôle de la microalbumine et celui de l'hémoglobine glyquée (paramètre de référence dans la surveillance de l'équilibre glycémique des patients diabétiques ), ainsi que les examens du pied (particulièrement fragile chez les patients diabétiques). En termes de résultats, le point fort francais concerne la faible prévalence des défaillances rénales.L'étude de HCP fait néanmoins ressortir un certain nombre de points à améliorer. Ainsi, si la France est bien placée dans la liberté de choix des professionnels de santé par le patient, elle souffre en revanche de l'absence d'un registre du diabète (comme il en existe pour le cancer, par exemple). Par ailleurs, en dehors de l'école, des progrès restent à faire en matière d'activité physique de la population francaise.

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