Performance du sportif : c’est dans les gènes ?
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Les gènes, quelles implications pour un sportif amateur ?

L’exemple de la mutation du gène HFE de la maladie hémochromatose illustre le fait que le sport intensif peut traiter une maladie. Mais de façon plus générale, nous adaptons instinctivement notre type de sport en fonction de nos gènes, qui déterminent nos caractéristiques physiques (morphotype).

  • Une silhouette élancée choisira le saut en hauteur,
  • Un sportif de grande taille le basket ball ou le volley ball.
  • Un sportif de faibles taille et corpulence pourra être jockey.
  • Au rugby, un sportif de grande taille jouera en deuxième ligne et un petit et vif, en demi de mêlée.
  • Les coureurs de vitesse ont des muscles plutôt volumineux et toniques, ceux de fond des muscles fins et endurants.
  • La natation requiert pour sa part des muscles allongés.
  • Le cyclisme est un peu similaire à la course, selon que l’on préfère la route (à l’image de la course de fond) ou la piste (à l’image du sprint).

Néanmoins, tous les morphotypes peuvent tirer parti d’exercices de musculation modérés, de marche active sur tapis ou dans la nature ainsi que des exercices sur machines.

Rien n’est non plus gravé dans le marbre : il est possible d’ajuster son environnement et son alimentation en fonction des activités sportives que l’on souhaite pratiquer. Comme par exemple, s’entraîner à des sports d’endurance couplés à un régime alimentaire pour limiter un embonpoint et ainsi s’améliorer au running.

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Source : *Hermine O. et al HFE mutations associated with High level sport performance Biochimie 2015
D’après un entretien avec le Pr Olivier Hermine, chercheur Département d’hématologie clinique (Necker), INSERM U 1163 / CNRS ERL 8254 (Paris).