Nicotine et tabac : 15 questions pour rétablir la vérité contre les idées reçues

Original, ce site www.quitterlacigarette.com, propose 15 mini-clips autour du thème de la nicotine et de l'arrêt du tabac. Face à la caméra, les Drs Nadia Lahlou et Marion Adler, médecins-tabacologues et Jacques Le Houezec, pharmacologue.
Arrêter de fumer est une affaire de volonté.
Si seule la volonté ou la motivation était suffisante pour arrêter, il n'y aurait plus beaucoup de fumeurs car lorsqu'on les interroge, la très grande majorité d'entre eux déclarent qu'ils souhaitent arrêter. Et c'est sans compter toutes les motivations et les volontés investies dans les tentatives infructueuses L'arrêt du tabac est une lutte contre la dépendance. Cette dépendance est psychique et cognitive, mais aussi physique. Il faut donc mettre en place des stratégies pour lutter contre la dépendance psychique et faire face aux signes du manque.
La nicotine donne le cancer.
La nicotine n'est pas cancérigène. Elle est responsable de la dépendance. Ce sont parmi les 4.000 autres substances contenues dans la fumée de cigarettes que l'on trouve de nombreux carcinogènes, mais aussi des gaz irritants, des métaux lourds, du monoxyde de carbone, etc.
Les substituts nicotiniques rendent dépendant.
On est dépendant à la nicotine, pas aux substituts. Et si l'on utilise longtemps des substituts, ce n'est pas parce que l'on devient dépendant à ces médicaments, mais que l'on n'a pas encore vaincu sa dépendance.
Les substituts nicotiniques sont aussi mauvais que les cigarettes et ils retardent les bénéfices de l'arrêt du tabac.
L'intérêt de la nicotine contenue dans les substituts nicotiniques est qu'elle n'est pas accompagnée des substances hautement toxiques qui sont contenues dans la fumée de cigarette. La nicotine apportée par les substituts est donc préférable à celle contenue dans la fumée. Et substituts nicotiniques ou pas, dès 48 heures sans inspirer de fumée de cigarette, les premiers bénéfices commencent à se manifester : retour du goût, de l'odorat, gorge moins irritée, amélioration cardiovasculaire, etc. Au bout d'un an, le risque d'infarctus est diminué par deux.
La nicotine est particulièrement dangereuse chez les femmes enceintes.
Ce n'est pas la nicotine la plus dangereuse pour une femme enceinte et son bébé, mais les 4.000 autres substances toxiques. C'est pourquoi il est préférable de recourir aux substituts nicotiniques pendant la grossesse plutôt que de fumer.
Sources
Communiqué de presse de GlaxoSmithKline, 21 mai 2007.