L’homéopathie, une médication de première ligne dans la gastro-entérite

Chaque hiver, la gastro-entérite refait parler d’elle, touchant des millions de personnes. Cette recrudescence saisonnière est due en grande majorité à la circulation de plusieurs virus qui laissent les malades affaiblis. Aux côtés des indispensables règles d’hygiène qui vise à limiter la contamination, l’homéopathie est en mesure de soulager les symptômes : troubles digestifs, douleur, fièvre et fatigue.
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La gastro-entérite, de courte durée mais parfois invalidante

La gastro-entérite est une infection du système digestif fréquente en période hivernale. « Cela représente plus d’un appel sur deux à la régulation », chiffre le Dr François Mulet, médecin homéopathe et régulateur SAMU.

Contractée par contact avec une personne ou un objet contaminé par un virus présent dans les selles, la gastro-entérite met à mal la muqueuse du système digestif. Quoique majoritairement banale et de courte durée, ses manifestations peuvent être réellement invalidantes avec, à la clé, une perte d’appétit, des nausées et des vomissements d’apparition brutale, de fortes douleurs abdominales sous forme de crampes, une diarrhée très liquide, des maux de tête, une grande fatigue et plus rarement de la fièvre, allant de 38° C à 40°C. Les symptômes surviennent rapidement et disparaissent généralement au bout de 1 à 3 jours, le temps que la muqueuse intestinale se reconstitue.

Quand consulter ? 

La gastro-entérite, infection familière et considérée comme anodine, ne doit pas faire oublier qu’elle peut parfois être grave lorsqu’elle est due, ce qui est rarement le cas en France, à une bactérie et non pas un virus. Dans ce cas, il s’agit d’une origine alimentaire, par intoxination (présence d’une toxine bactérienne) ou de contamination bactérienne d’aliments ingérés (salmonelle etc.). La fièvre est importante et durable, du sang est souvent présent dans les selles, s’hydrater devient difficile et la maladie persiste au-delà de 48 heures. Consulter un médecin est alors impératif. 

Par ailleurs, certaines catégories de personnes de constitution fragile doivent également consulter en cas de gastro-entérite, y compris virale, car elles sont plus à risque de complications. Le médecin sera particulièrement vigilant chez les personnes âgées de plus de 75 ans, les malades (insuffisants rénaux, diabétiques, immunodéprimés porteur du virus du Sida ou sous corticothérapie ou immunothérapie) et les nourrissons de moins de six mois ainsi que les femmes enceintes. Dans ces cas, il existe un risque majeur de déshydratation. Celle-ci survient après seulement 1 jour ou 2 de diarrhée lorsque le corps perd trop de liquide et de sels minéraux (surtout en cas de vomissements associés), essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. 

L’homéopathie, utile pour soulager les symptômes de la gastro-entérite

Lorsque la gastro-entérite sévit, les consultations médicales ne désemplissent pas. Les cabinets des homéopathes n’échappent pas à cette règle. En effet, « l’homéopathie s’avère utile en complément des indispensables mesures hygiéno-diététiques à adopter, explique le Dr Mulet. Parmi ces mesures : un lavage méticuleux des mains après être allé aux toilettes, l’utilisation des solutions hydro-alcooliques, un régime alimentaire sans résidus (privilégier les féculents, la pomme cuite, et exit les légumes verts, crudités, tomates et produits laitiers), l’hydratation avec de l’eau sucrée ou une boisson à base de cola, utile pour ses électrolytes (sodium, potassium etc.) afin de compenser les pertes dues aux diarrhées, voire un soluté de réhydratation chez le nourrisson ». 

L’apport en sucre permet de maintenir le métabolisme minimal nécessaire au fonctionnement de l’organisme. 

Si les médicaments anti-vomitifs, anti-diarrhéiques et ceux contre les spasmes et la fièvre peuvent être prescrits en cas de symptômes majeurs, l’homéopathie permet aussi de soulager l’ensemble de ces symptômes. « Les coliques, les vomissements, la diarrhée, le ballonnement, la fièvre, la fatigue sont pris en charge de manière satisfaisante par les médicaments homéopathiques ; sous réserve d’être conseillés ou prescrits par un professionnel de santé compétent », précise le Dr Mulet.

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