L’homéopathie, tout indiquée chez les bébés

Une naissance est un évènement parmi les plus marquants dans la vie d’un individu. Le développement psychomoteur mais aussi la santé de l’enfant sont au cœur de toutes les attentions des parents. Pour la prise en charge des maux de bébés, l’homéopathie s’est taillée peu à peu une place de choix dans l’armoire à pharmacie familiale et dans les prescriptions médicales. Sans effet secondaire connu, elle peut être utilisée chez l’enfant sur les conseils d’un professionnel de santé, aussi bien dans les troubles aigus que pour renforcer le terrain du jeune enfant. 
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De l’homéopathie pour soulager les coliques du nourrisson

Au cours des premières semaines de vie, une grande partie des bébés souffre de ce que l’on appelle communément les « coliques du nourrisson ». Ce syndrome se manifeste par des pleurs et des cris intenses. Il apparait généralement vers le 10e jour de vie pour cesser vers le 3e mois. L’enfant ressent des spasmes douloureux, généralement en fin de journée et en première partie de soirée. Ils sont associés à de l’irritabilité et des pleurs et peuvent laisser les parents désemparés. Si, dans de nombreux cas, ce sont les seuls symptômes, ils s’accompagnent parfois d’une agitation, d’une pâleur, d’une rougeur, voire d’émission de gaz intestinaux. Avant d’étiqueter ces signes comme une colique du nourrisson, le médecin doit écarter toute autre cause comme, par exemple, un reflux gastro-œsophagien ou une allergie alimentaire aux protéines du lait de vache. 

Une fois le diagnostic confirmé, le médecin homéopathe s’attachera à identifier les manifestations des coliques : ont-elles lieu avant ou après les repas ? Obligent-elles le nourrisson à de fortes contractions abdominales ? S’accompagnent-elles d’une forte irritabilité ou d’une constipation ? Selon les réponses, le traitement homéopathique sera adapté au petit patient. 

Au-delà d’un traitement médicamenteux, prendre son enfant dans ses bras, le masser et/ou le bercer peut apporter un premier soulagement. 

 L’homéopathie au secours de la peau fragile de bébé

Particulièrement fragile, la peau de bébé exige des soins adaptés. Si de petites plaques jaunes envahissent son cuir chevelu, il s’agit de croûtes de lait, liées à une production excessive de sébum. Il est possible de les faire disparaître en passant son cuir chevelu au peigne fin recouvert d’une épaisse couche de vaseline ou d’huile végétale, sans insister, sans gratter. Un traitement homéopathique facilitera également la résorption des croûtes de lait. La prescription du médecin sera adaptée à leurs caractéristiques : localisation, épaisseur, etc.

Autre affection cutanée courante, l’érythème fessier. Il devra être pris au sérieux car douloureux, souvent récidivant et source de tracas chez les parents. L’examen visuel par le médecin homéopathe ou le pédiatre est indispensable. En cas d’érythème fessier récurrent, en parallèle à un traitement classique, un traitement de fond en homéopathie s’avère utile pour prévenir et réduire les crises. Sans oublier les gestes d’hygiène indispensables comme le changement de couche fréquent, un lavage à chaque change, bien sécher la peau pour éviter toute macération et, lorsque cela est possible, laisser les fesses de bébés à l’air.

Les poussées dentaires, calmées grâce à l’homéopathie

« Faire ses dents », une expression habituelle devant tout enfant agité, grognon, aux joues rouges, qui mordille tout ce qui passe à sa portée, en salivant plus que de coutume. Car la percée des vingt dents de lait, phénomène inflammatoire sans gravité, reste une épreuve obligée pour l’enfant et ses parents ! Après avoir exclu une infection courante de type rhinopharyngite ou otite, le médecin homéopathe dispose d’une panoplie de médicaments homéopathiques pour apaiser l’enfant, en fonction de ses caractéristiques physiques et comportementales comme une tendance à l’irritabilité, des joues rouges, une diarrhée avec un type de selles particulier, des crispations douloureuses, un érythème fessier etc. Les granules homéopathiques sont le complément bienvenu à la prise d’un antidouleur, lorsque cela est nécessaire.

L’homéopathie, utile dans le cadre des infections ORL

Entre 0 et 2 ans principalement, l’enfant construit son système immunitaire. Il est relativement protégé par les anticorps transmis par sa maman, actifs jusqu’à ses 8 mois. L’enfant va toutefois développer des infections qui vont permettre à son système immunitaire de devenir peu à peu mature. 

C’est le cas de la fameuse rhinopharyngite ou rhume, qui peut parfois faire le lit d’infections bactériennes comme les bronchites ou les otites. Pour les traiter, les antibiotiques, utilisés à bon escient, sont indispensables. Mais ces maladies infantiles étant, dans la plupart des cas, d’origine virale, l’homéopathie a un double intérêt : elle permet au médecin de soulager les principaux symptômes comme l’encombrement ou l’écoulement nasal, la toux, une fièvre modérée, un mal de gorge. Et elle apporte aussi une solution adaptée aux patients les plus fragiles, comme les tout petits. 

Entreprendre un traitement de terrain en homéopathie est une autre possibilité : en le donnant en prévention sur une durée plus longue, le médecin cherche à optimiser le fonctionnement du système immunitaire et à limiter le nombre d’infections virales, a fortiori chez les enfants prédisposés aux maladies ORL. 

L’homéopathie est donc une alliée utile pour assurer un hiver plus confortable aux enfants, notamment ceux placés en collectivité et donc plus exposés aux virus. Les traitements homéopathiques offrent aussi l’avantage d’être sans effet secondaire connu et donc respectueux de l’organisme. 

Concernant les nourrissons, il est nécessaire de consulter un médecin ou de demander conseil à un pharmacien avant la prise de tout médicament, quel qu’il soit.

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